Alors même qu’ils ont été nombreux et les premiers à dénoncer le hold-up électoral et l’imposture de Koudou Laurent Gbagbo et de sa défunte LMP, les hommes et femmes de média ont été, cette fois encore, royalement ignorés, totalement oubliés par la Grande Chancellerie lors des décorations de la Fête nationale. Premiers à la tâche et premiers, aussi à être brocardés, vilipendés ou débarqués, derniers à la reconnaissance et à la célébration. Pourquoi donc, les journalistes ivoiriens sont-ils si souvent les derniers à être reconnus et honorés, alors qu’ils sont constamment les premiers à être culpabilisés, humiliés, accusés de tous les maux? Nous pensions qu’avec la Côte d’Ivoire nouvelle, celle de l’homme d’ouverture, l’homme moderne (à Adjamé, on dirait l’homme… « choco ») et des Ntic et du multimédia qu’est Ado, les journalistes, hommes et femmes de média, seraient à meilleure enseigne! Hélas, non, la grande cérémonie de décoration du 7 août a, encore, fait l’impasse sur eux ! De nombreux journaux comme Lebanco.net dont les responsables, DP et DRI, les journalistes, figuraient parmi les personnes les plus recherchées et pourchassées du régime FPI en mal de répression. Ils ont tout simplement, été passés par pertes et profits. Nous n’avons certes pas mené, aux côtés des autres frères et sœurs ivoiriens, le combat de la démocratie et de la justice pour être reconnus ou décorés mais de grâce, que, désormais, les décorateurs ivoiriens, soient plus regardants, plus justes et qu’ils n’induisent plus le Président en erreur.
Yao Noël et lebanco.net
Les commentaires sont fermés.