Dans le courant de l’année 2009, un conflit a éclaté entre une association de victimes des déchets toxiques et le cabinet anglais qui était chargé de la redistribution de l’indemnisation qu’ il a pu obtenir auprès de Trafigura grâce à un autre accord qui a permis à cette société de d’éviter encore une fois le procès
Alors qu’aucune victime ne la connaissait, cette association dirigée par un certain Claude Gohourou réussira par un tour ‘extraordinaire à arracher la gestion de cette importante somme d’argent au cabinet anglais Leighday and co au détriment des victimes mais avec la complicité de plusieurs hommes de droit et malheureusement avec la complicité de ceux même qui étaient censés défendre les victimes dans cette affaire.
Deux ans après, les victimes attendent toujours leur indemnisation pendant qu’elles sont narguées au grand jour par les auteurs de cette vaste escroquerie et pendant qu’elles sont empêchées de manifester leur colère vues que les mêmes personnes qui ont bénéficié de soutiens solides sous le régime de la refondation semblent bénéficier encore de nos jours de l’appui et de la couverture de certaines personnalités proches du nouveau pouvoir, personnalités qui n ont aucun intérêt à ce que cette affaire soit ébruitée puisqu’elles ont toutes touché leur quote-part
Comment comprendre en effet que des magistrats ivoiriens aient pu prendre sur eux la responsabilité d’octroyer la gestion d’un montant de près de 22 milliards à une association fictive, crée sur la base de faux et à laquelle les tribunaux ivoiriens n avaient pas reconnus compétence pour non accomplissement des formalités légales ?
Cet, argent finira sous le contrôle de la puissante fédération estudiantine de Côte d’ivoire par l’intrusion inexpliquée d’un certain Soro Doh dans le processus d’indemnisation des victimes des déchets toxiques alors qu’il n a jamais œuvré de près ou de loin à toute la procédure ?(L’intelligent du 19 mars 2010)
Alors que l’unique argument du collectif national des victimes des déchets toxiques de Claude Gohourou était qu’il réclamait à ce cabinet la publication du contrat signé en leur nom, cette exigence disparaitra subitement après que finalement le cabinet anglais pour veiller à la sauvegarde des intérêts de se clients s est cru obligé de signer sur instruction des avocats qui le défendent à Abidjan, un accord qui l’obligeait à faire désormais le paiement.
La signature de ce premier accord sera l’occasion pour tous ceux qui doutaient encore du caractère mafieux des revendications de la cnvdt de se rendre compte que l’objectif réel de cette guerre déclarée non pas au cabinet anglais mais aux victimes d’Abidjan, tournait autour de la manne financière que représente les intérêts du montant des 22 milliards logés dans une banque de la place.
Mais cette signature qui se fait en réalité après la volonté de Leighday de se pourvoir en cassation, ce qui pouvait faire durer la procédure l a été sur la base des pressions exercées par Mme Simone Gbagbo et le ministre Desiré Tagro qui désignera un médiateur pour suivre cette affaire en son nom
Alors que les médiateurs et autres hommes de loi qui se sont tous intéressés à cette affaire ont pu se faire énormément d’argent, pourquoi l’indemnisation des victimes coince toujours alors que selon un programme de distribution établie par les deux parties, il était prévu que Leighday fasse le paiement pendant trois semaines et que la cnvdt prenne la relève ensuite ?
Ou est donc passé l’argent des victimes pour que depuis 20009, aucun paiement ne soit fait et que cet argent continue de dormir dans les coffres des banques en produisant des intérêts ?
Pourquoi le premier représentant du facilitateur a-t-il subitement démissionné au point ou on a eu recours à un autre homme de loi pour continuer à sa place ?
Est-ce parce que l’homme de loi qu’il est s’est rendu compte de la vaste corruption qu’il y avait autour de cette affaire ?
Pourquoi avoir donc signé un deuxième accord secret qu’on continue toujours de cacher aux victimes, accord qui a permis à la coordination nationale des victimes des déchets toxiques de rentrer automatiquement en possession du montant équivalent à l’indemnisation de près de 6000 victimes ?
Que sont devenus donc ces intérêts ? Devrait-on tirer tout de suite la conclusion que ce sont ses intérêts qui servent aujourd’hui à présenter Kone Cheik Oumar comme « le fameux milliardaire » qui va sauver l’Africa sport de sa léthargie ?
Que cherche ce monsieur dans une affaire des victimes de Trafigura alors qu’il est connu de façon notoire comme étant celui qui a chapeauté toutes les activités de Trafigura depuis l’éclatement de la crise des déchets toxiques ?
Devrions nous continuer à subir l’arrogance de Kone Cheik Oumar qui ne joue en réalité que le jeu de la société à l’origine du désastre du Probo Koala et qui semble clamer haut et fort aujourd’hui que rien ne lui arrivera tant qu’il a le soutien des barons du nouveau régime ?
L’état de Côte d’ivoire et ses nouveaux dirigeants seraient ils entrain d’apporter leur protection à des gens qui ont spolié les victimes des déchets toxique set qui les empêchent même de manifester leur mécontentement aujourd’hui ?
En quoi est ce que la fuite de Claude Gohourou aujourd’hui devrait constituer un frein à la poursuite des opérations de paiement puisqu’il a agit non pas en son seul nom mais au nom d’un collectif de représentants des victimes(qui finiront par se rallier à son acte d’escroquerie) qui sont encore sur place à Abidjan et qui continuent comme par le passé à extorquer des fonds aux victimes en leur faisant croire à d’autres indemnisations.
Pourquoi donc ce silence radio du côté du cabinet « Leighday » et du cabinet ivoirien KSK qui les a représenté au cours de cette honteuse procédure devant les juridictions
Quelle est la part de responsabilité des cabinets KSK et Minta Traoré dans cette affaire rocambolesque ? Que dit Maitre Koné Mamadou le bâtonnier dans cette affaire qui n’honore pas sa corporation ?
Quand on contacte le cabinet Leighday, on tombe sur un message automatique qui nous parle d’une éventuelle plainte en préparation contre Claude Gohourou et la CNVDT par le biais de leurs avocats à Abidjan
Cette réponse automatique fait sourire en réalité car on se demande bien qu’est devenue la première plainte contre Claude Gohourou pour faux et usage de faux que ce cabinet n n’a jamais pu faire avancer
Pourquoi les responsables de ce cabinet ne disent rien qui puisse rassurer les victimes ?
L’argent a-t-il vraiment disparu comme notre interlocuteur semble nous le dire ?
Ce courrier est donc l’occasion pour nous d’interpeller gouvernement ivoirien pour mettre fin à la souffrance des victimes des déchets toxiques qui ne peuvent plus supporter d’être la risée de ceux là même qui ont contribué à polluer la ville d Abidjan et qui continue de s enrichir en toute impunité sur le dos des victimes ivoiriennes
Nous demandons à être rétablit dans nos droits et que toute la lumière soit faite sur l’utilisation et les profits qu’on pu générer notre argent bloqué par des personnes sans foi ni morale.
Nous demandons à toutes les victimes de rester à l’écoute et de se joindre à nous dans la procédure que nous allons intenter bientôt contre le cabinet Klemet Sawadogo Kouadio , Minta Traoré ? Kone Cheik Oumar et tous les responsables d associations qui ont apporté leur caution à coordination nationale des victimes des déchets toxiques, tout en sachant que cette association était dans le faux.
moustaphakone61@yahoo.fr
Pour le compte des milliers des victimes des déchets toxiques flouées par des hommes de droit ivoirien
Commentaires Facebook