C’est le mercredi, en fin d’après-midi, qu’Eugène Diomandé, président du conseil d’administration légal de Koz-Comium avait été convoqué à la police criminelle pour être entendu. Sur ordre du Procureur de la République, il a été placé en garde à vue dans le cadre d’une plainte de la direction illégale de Koz représentée par Michel Herbert. Gardé à vue au commissariat du 31e arrondissement de Marcory, il a été à nouveau entendu hier pour une seconde plainte pour vol de deux millions et demi et d’un portable ! Finalement, le Pca légal et légitime a été relaxé dans la nuit du jeudi 4 août 2011 sur ordre du Parquet. L’affaire avait fait grand bruit à Abidjan et suscité des commentaires tant en Côte d’Ivoire qu’à l’étranger. Après l’ordonnance de la Cour Suprême, Eugène-Marie Diomandé était pourtant hors de tout soupçon pour avoir été réhabilité par ladite ordonnance dans ses fonctions de Pca de Koz.
Poste jusque-là usurpé par l’un des actionnaires, Nizar Dalloul. On comprenait mal sa garde à vue, suite à une plainte pour détournement de fonds. Concernant une plainte introduite par Eugène Diomandé, Michel Herbert n’a jamais daigné se rendre à la police, qui avait dû dépêcher des agents dans les locaux de Koz. Eugène Diomandé n’a pas eu droit au même traitement VIP au moment où la justice dénie toute qualité à Michel Herbert d’ester désormais au nom de Koz, lui qui n’est qu’un simple employé au contraire de Nizar Dalloul et Eugène Diomandé. Même le ministre de la Poste et des Ntic a exprimé son opinion soutenant que, seule la décision de la Cour Suprême restait valable dans cette affaire. C’est donc, à la satisfaction générale, que le Pca Eugène-Marie Diomandé, injustement et abusivement gardé à vue, a obtenu sa libération après avoir passé la nuit du mercredi et toute la journée du jeudi à la police criminelle d’abord et ensuite au commissariat. Devant l’émoi suscité par cette arrestation, le Procureur de la République a annoncé pour ce Vendredi un point de presse, au cours duquel il se prononcera sur plusieurs autres affaires en cours. Le comité de soutien à Eugène Diomandé a, lui, enregistré de nombreuses adhésions et prestigieuses signatures. Tous les regards sont désormais tournés vers les autorités à l’effet de voir ce qui va encore empêcher l’administrateur provisoire de mettre fin à la gestion illégale et de fait de Koz par Michel Herbert, qui utilise au vu et au su de tous, les ressources d’une société appartenant aussi à Eugène Diomandé pour payer des avocats et des procédures contre lui. Sans oublier l’abus de biens sociaux et la tentative frauduleuse et illégale d’augmentation du capital par Nizar Dalloul. L’administrateur provisoire devra permettre aux associés de rester en dehors de la gestion de la société et avoir le temps de discuter pour éviter de détruire leur bien commun. La base de tout cela reste la décision de la Cour Suprême.
S. Débailly et Ismaël Dembélé
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