Roméo d’ Éburnie avec Hervé d’Anvers / Connectionivoirienne.net
Pour n’avoir pas démarré ses activités
Warrid Telecom a licencié le vendredi 29 juillet dernier tout son personnel, par «licenciement collectif». Par contre, sur environ 140 agents, 25 n’ont pas encore reçu leur lettre de licenciement. « Nous ne savons pourquoi nous sommes là. Nous n’avons aucun chronogramme, nous sommes dans du flou complet », soutient un des leurs qui nous a parlé sous le couvert de l’anonymat. De source proche de l’administration provisoire, « ses personnes sont encore là, pour évacue les affaires courantes comme l’exige la loi », a- t- on appris. Et de préciser que « les agents n’auront droit qu’à deux mois d’arriérés de salaires qui seront payés d’ici peu. Quant au dédommagement, cela ne devrait pas créer de problème vu qu’un consensus a été trouvé avec le personnel », poursuit notre source. En effet, cette décision est la conséquence du fait que cette compagnie de téléphonie mobile n’a jamais pu démarrer ses activités depuis le période de l’octroi de sa licence d’exploitation, qui a fait beaucoup de bruist jusqu’à ce jour. Warrid Telecom dont le prince d’Abu Dhabi détenait la majorité des actions était tiraillée par des palabres internes de tous ordres, une vraie cacophonie comme la reb-fondation savait en fabriquer. Un groupuscule d’agents avait vertement dénoncé l’implication de Simone Gbagbo, l’ex- première dame de Côte d’Ivoire dans cette affaire qui opposait Ivoiriens et Pakistanais. L’ex première dame s’était même rendue en personne à Abu Dhabi, rencontrer le Prince. Cette position de Simone Gbagbo, avait paradoxalement accentué les crises internes. L’entreprise n’est jamais parvenu à sortir du coma et à vendre ne serait-ce qu’une seule puce de GSM, en dépit de la quarantaine de milliards de Fcfa investis par le Prince arabe. Pour rappel, pour avoir révélé les dessous sales du dossier Warid Telecom en mars 2009, ce site (connectionivoirienne.net) fut traduit par l’ancienne direction de l’ATCI, devant les tribunaux Néerlandais, à travers pas moins de 3 procès. La facture s’éleverait à plus de 25.000 euros en divers frais d’avocats, de traducteurs, de lobbying et de procès. L’affaire est toujours pendante devant les juridictions. Il se murmure que son Directeur de Publication s’apprête à son tour à porter plainte devant les tribunaux ivoiriens contre l’Agence des Télécommunications de Côte-d’Ivoire (ATCI). Un procès qui, s’il a lieu pourrait faire de nombreuses révélations, le but recherché. La simple idée de ce procès, ferait déjà grincer des dents dans le tout Abidjan des Télécoms. Affaire à suivre.
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