Le 21 juillet 2011, les militaires du groupement tactique de la gendarmerie (GTG) ont quitté la Côte d’Ivoire après trois mois de missions aux côtés des forces de sécurité ivoiriennes.
Ce dernier détachement de la gendarmerie mobile est arrivé le 21 avril 2011, dix jours après la chute de Laurent Gbagbo, sur un territoire dont la situation sécuritaire est fragile.
Il était composé de 92 hommes de Saint-Quentin (78), Versailles-Satory (78) et Belfort (90).
Les gendarmes mobiles étaient présents au sein de la Force Licorne depuis 2003. A l’origine, il comptait deux ou trois escadrons, voire quatre en période de tension, comme en 2004.
Depuis juillet 2006, le dispositif comportait un seul escadron renforcé par deux pelotons VBRG (véhicule blindé à roues de gendarmerie). A partir du 29 octobre 2010, deux pelotons supplémentaires ont été projetés pour assurer notamment la protection des emprises diplomatiques à Abidjan. Leurs missions consistaient à soutenir le bataillon Licorne, à protéger le camp militaire de Port-Bouët et à participer au recueil de l’information sur Abidjan.
Le GTG avait pour également pour mission d’appuyer le déplacement des convois des unités de Licorne dans leur traversée d’Abidjan, de participer à la formation au contrôle de foule des unités des Forces Impartiales (Licorne et ONUCI) ainsi qu’à la sécurité de l’ambassade de France et des emprises diplomatiques.
Le dernier GTG a aussi effectué des protections d’itinéraire lors des visites d’autorités comme par exemple le Président de la République ou plus récemment le Premier ministre.
Les militaires de la gendarmerie ont travaillé en étroite coordination avec les soldats de la Force Licorne pour assurer la sécurité des ressortissants français qui se sentaient en danger.
Après la crise post-électorale, une fois la situation en voie de normalisation, le GTG a renoué des liens privilégiés avec l’armée et les forces de sécurité (gendarmerie et police) ivoiriennes grâce aux missions conjointes et à la formation concrétisées par les patrouilles mixtes réalisées par la gendarmerie française et les forces ivoiriennes, au sud d’Abidjan. L’objectif de ces patrouilles effectuées de jour comme de nuit, était d’apporter aux forces ivoiriennes un savoir-faire, et plus particulièrement sur le cadre légal des interventions.
Cette coopération entre les deux forces a été le temps fort de la mission des gendarmes. Une relation qui a été consolidée par la formation d’une soixantaine de gendarmes ivoiriens aux techniques fondamentales (fouilles, contrôle de personnes, menottage..).
Après trois mois de mission à Abidjan, le GTG laisse une ville où la situation sécuritaire est en phase de normalisation. Ce Groupement tactique de la gendarmerie était le dernier de la Force Licorne. Dorénavant, le Bataillon Licorne reprend à son compte les missions de sécurisation effectuées jusqu’alors par les gendarmes dans toute la zone sud de la ville.
Avec ce départ, la Force Licorne compte désormais aujourd’hui 700 soldats.
defense.gouv.fr
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