Pour le président Alassane Dramane Ouattara, le rapport d’Amnesty International tombe mal. C’est le moment même où le président ivoirien séjourne aux Etats-Unis, sur invitation du président Barack Obama, que l’ONG de défense des droits humains choisit pour publier ce rapport, qui met en cause une milice proche des actuelles autorités ivoiriennes, dans des exactions perpétrées à l’ouest du pays. Pendant que des accusations d’une justice à deux vitesses sont brandies par de nombreuses autres ONG et par des proches de l’équipe déchue; Alassane Ouattara aura de la peine à nier ce que ce rapport présente plutôt comme une évidence. Et ce ne sont pas les excuses du ministre ivoirien des droits de l’homme, montrant les Dozos mis en cause, comme une milice indépendante, qui permettront de sortir de ce mauvais pas. Le sujet risque bien de s’inviter dans le menu des discussions entre Barack et Alassane. Ce qui ne serait pas pour déplaire du côté de la lagune Ebrié aux fidèles de Gbagbo…
guineeconakry.info
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