Côte d’Ivoire, en mission en Europe, le sg de la FOPPADIA dévoile sa feuille de route

En préparatif d’un prochain colloque international en Côte d’Ivoire

En mission en Europe, le sg de la FOPPADIA devoile sa feuille de route

Dans le cadre des préparatifs du colloque international sur la situation sociopolitique ivoirienne , en relation avec la problematique de la reconciliation, que compte organiser la Fondation politique pour la paix, la démocratie et l’intégration en Afrique,le secrétaire général sera à Paris à compter du lundi 25 juillet. Il profitera de son séjour pour nouer les contacts nécessaires. Nous avons rencontré Jean-Paul Oro, le secrétaire général de la FOPPADIA, il nous a donné l’essentiel de son agenda à Paris, et dans plusieurs pays de l’Union europeenne.
« Il ne s’agira pas pour cette première mission que me confie le président du conseil d’administration de la FOPPADIA, Alafé Wakili, d’aller faire uniquement le VRP à Paris. Il s’agira plutôt pour moi de rencontrer des personnalités et organisations sensibles aux questions de paix, de démocratie, et de bonne gouvernance en Afrique, et plus particulièrement en Côte d’Ivoire », a d’emblée annoncé le secrétaire général de cette nouvelle organisation aux ambitions aussi claires que grandes. Quand nous interrogeons Jean-Paul Oro sur la capacité d’une si nouvelle association à pouvoir organiser un colloque international en Côte d’ivoire avec des invités de poids, l’homme sans sourciller répond ceci : « C’est vrai, aux yeux de certaines personnes, la tâche semble énorme, mais au sein de la FOPPADIA, il y a des personnes valeureuses qui veulent mettre leurs ambitions au service d’une communauté. Et quand on est motivé par l’idée du bien-être de tous, les questions de moyens et ressources deviennent des facteurs anabolisants et des challenges relevables » . Revenant sur les raisons de la naissance d’une fondation politique pour réfléchir et agir sur le sujet des droits humains en Afrique, M. Oro a affirmé que ce sujet ne doit pas être uniquement l’apanage des Occidentaux. Pour lui, ce n’est pas seulement aux organisations des pays du Nord de vivre et de parler des droits de l’Homme. Il faut que l’Afrique prenne la parole également et énonce à son tour,et pour ses populations les valeurs universelles des droits de l’Homme. Sur cette question, le secrétaire général de la FOPPADIA est clair, « Nous n’ambitionnons pas d’être un Amnesty International bis, ou une doublure de toute autre organisation militant en faveur des droits de l’homme, mais nous voulons créer et susciter la réflexion sur les questions du développement en Afrique par le biais d’une démocratie vécue par les populations africaines. Initier des séances de formation politiques et civiques pour les Africains en élaborant des outils pédagogiques qui seront offerts dans les lycées et collèges. Nous ambitionnons également de créer dans les années à venir, un institut pour des études politiques et stratégiques afin de permettre à des intellectuels africains et non africains de s’instruire et d’en instruire d’autres. La FOPPADIA veut être un outil de développement intégral ». Sur la question de sa feuille de route, Jean-Paul Oro annonce que l’essentiel de sa mission à lui confiée par le president du Conseil d’Administration, sera de rencontrer des personnalités du monde politique, culturel, et économique intéressées par la question africaine de développement. « Nous nous sommes déjà entretenus au téléphone avec certaines personnalités pour leurs participations au colloque que nous organiserons dans les prochaines semaines en Côite d’Ivoire, nous allons les rencontrer et finaliser les choses. Nous en profiterons pour rencontrer la presse, et donner un écho plus large à nos actions et nos ambitions au sein de la FOPPADIA. Nous espérons rendre notre sejour positif pour le succès du colloque international sur la Côte d’Ivoire » a-t-il rassure. Et de conclure sur les recents evenements en Guinee,ainsi que dans la sous-region: ” Sur la Guinee,nous avons produit une declaration pour condamner. Nous nous rejouissons que le gouvernement ivoirien se soit prononce sur la question pour apporter son soutien au president Conde et au peuple guineen. Nous saluons la promptitude des autorites ivoiriennes. Prochainement nous allons envoyer une mission au Senegal et nous prononcer sur ce qui se passe. Enfin,nous nous rejouissons de l’engagement pris par le president du Faso, SEM Blaise Compaore en faveur du respect de la Constitution. Outre le secretaire general qui part a Paris, des missions conduites par le president Alafe lui-meme, ou part d’autres membres du Conseil d’Administration se rendront dans plusieurs autres pays. La Foppadia demarre en force…
I. D

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