Hervé Couliblay | Connectionivoirienne.net
Sans avoir demandé l’avis des présidents de club, Malick Toé conseiller de Soro Guillaume et Basile Boli, ancien international Français de football (Ndlr. Il avait refusé de jouer pour la Côte-d’Ivoire) ont décidé de faire de Sidi Diallo Augustin, le prochain président de la Fédération Ivoirienne de Football. Ainsi, ils ont convaincu Guillaume Soro qui, à son tour aurait convaincu le chef de l’état ivoirien Alassane Ouattara. Comme il fallait s’y attendre, de nombreux observateurs dénoncent un hold-up à venir et une tentative de passage en force. « On utilise le nom de Ouattara pour nous forcer la main. Pour que ca passe, il faudra que le président de la république nous convoque pour nous donner des ordres de vote pour M. Sidi. Pourquoi, ils ne nomment pas Sidi Augustin Diallo en même temps au lieu de tout ce théâtre ? Sinon, ceux qui parlent en son nom ne vont pas nous convaincre », protestent des présidents de club. Qui n’ont pas manqué de huer Anouma quand il leur a dit qu’il va appeler à voter Sidi, après s’être retiré. » Président tu es libre de ne pas être candidat mais s’il te plait nous sommes des adultes. Ne nous impose pas un candidat. Nous prendrons nos responsabilités ». Déjà l’on parle d’une réaction de la FIFA qui pourrait mettre en garde les autorités ivoiriennes contre toute intrusion de la politique dans la gestion du football ivoirien…. Pendant ce temps, Sidi Diallo semble lui même très effrayé, et inquiète ses mentors, car il n’est pas prêt à se battre et ne veut pas faire une campagne, qui l’amènerait à subir le courroux de certains dirigeants de club. Sidi veut le consensus, et il semble que le retrait de Jacques Anouma et de Dieng n’a rien arrangé pour lui. Ces retraits se sont en effet effectués sous pression politique de la Primature…et de la Présidence ivoriennes. L’élection est pévue le 10 septembre…
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