Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères a échangé, hier mardi en fin d’après-midi, avec le corps diplomatique accrédité en Côte d’Ivoire. La rencontre qui a eu lieu à la salle de conférence dudit ministère s’est déroulée en présence de nombreux ambassadeurs. Dans son discours introductif, Daniel Kablan Duncan a d’abord rendu un vibrant hommage à la communauté internationale pour s’être mobilisée pour la recherche de la paix en Côte d’Ivoire. « Aujourd’hui, le gouvernement du président Alassane Ouattara a pour vocation, entre autres, le rétablissement et le renforcement de nos relations avec tout le continent et en particulier avec les pays voisins », a-t-il expliqué.
Estimant que le destin de la Côte d’Ivoire et celui des pays frères de la sous-région est intimement lié, Kablan Ducan a indiqué qu’il est temps que l’on œuvre au retour de la confiance à travers un cadre d’échanges fructueux. « C’est pourquoi, précisera-t-il, dans l’immédiat l’enjeu est de mettre en place un dispositif pour la réactivation des commissions mixtes de coopération.»
Pour le chef de la diplomatie ivoirienne, il est indéniable que la Côte d’Ivoire a besoin du concours des autres Etats pour se reconstruire et prospérer. « La réconciliation devra se faire non seulement à travers le dialogue, la vérité, la tolérance, la cohésion sociale mais également à travers la justice qui doit être égale pour tous et en conformité aux lois nationales et internationales », a-t-il fait remarquer. Le Ministre Kablan Duncan, a aussi saisi l’aubaine de cette rencontre pour annoncer à ses hôtes qu’une charte de la diplomatie ivoirienne est en cours d’élaboration. « Cette charte dressera le bilan des cinquante années de notre politique étrangère et tracera les grands sillons et axes de la diplomatie future », a-t-il conclu.
Au nom de ses collègues, le nonce apostolique, Mgr Ambroise Madtha, doyen du corps diplomatique, a salué ce premier contact avec le ministre des Affaires étrangères. « Notre souhait le plus ardent est que la Côte d’Ivoire connaisse un retour définitif à la paix. Sur ce point nous nous engageons à œuvrer pour favoriser un climat de réconciliation et de paix.
Car il ne peut y avoir de développement sans un climat de paix », a-t-il indiqué.
Alexandre Lebel Ilboudo
Le Patriote
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