Par Connectionivoirienne.net
En Côte-d’Ivoire, durant ces mois de crise « postélectorale », chacun aura joué sa partition selon ses propres réalités et convictions. C’est valable pour le politique et pour le journalisme, de même pour les intellectuels.
Les élections de 2010, organisées dans les conditions que nous savons (déplorables certes, mais acceptées de tous), ont donné Alassane Ouattara comme vainqueur. Ca doit être clair. La France, le PDCI, le RDR, la France-afrique 10 ans durant, ont saboté le pouvoir de Laurent Gbagbo par la rébellion que la même France a refusé de combattre en 2002, nourrie, choyée, habillée etc. avec la complicité de Wade, Compaoré et Bongo. Le pouvoir FPI de Laurent Gbagbo était corrompu, dangereusement évangélisé (Pentecôtisme Ndlr.), menteur, arrogant, naïf, raciste, inutilement violent, sans imaginations, allié à des dictatures violentes africaines, tout était réuni…pour aller à l’échec.
Pour revenir à Fillon et rester dans l’actualité, la France n’a jamais souhaité la Démocratie dans ses anciennes colonies, cette Démocratie gage de bonne gouvernance et de freins à l’immense corruption entretenue par les réseaux mafieux d’affaires Français. Le parti-unique de 1960 à 1990 (Ndlr soutenu par la France) se met de nouveau depuis avril dernier en place, à travers la destruction systématique de l’opposition ivoirienne, avec la complicité de la France officielle. L’argument tout trouvé ? La Folie du pouvoir des Frontistes de Laurent Gbagbo.
Raisons suffisantes pour que la force des convictions démocratiques et le principe de toujours pencher du coté de la vérité conservent toute leur permanence.
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