Assemblée Générale / Fondation Politique pour la Paix, le Développement et l’Intégration en Afrique (FOPPADIA)
Le journaliste professionnel et consultant Alafé élu Président
Le monde associatif et le milieu des ONG et de la société civile ivoirienne et africaine viennent d’enregistrer une nouvelle association : la Fondation politique pour la paix, le développement et l’intégration en Afrique. A l’issue de l’Ag constitutive le Samedi 16 juillet 2011, Alafé Wakili, journaliste professionnel, Consultant et DG de l’Intelligent d’Abidjan a été élu président du Conseil d’administration pour une durée de quatre ans. Le tout nouveau président s’est aussitôt engagé à organiser dans les meilleurs délais, un colloque international sur la problématique de la réconciliation en Côte d’Ivoire, et à mettre sur pied, pour le compte de la Fondation, un institut de recherches sur les sciences politiques et les études stratégiques. Selon lui, le continent dispose de compétences en la matière et la vocation de la Foppadia sera de promouvoir ces compétences. Des visites aux autorités, aux acteurs sociaux et politiques, des actions au niveau national, africain et mondial, sont dans l’agenda de la fondation. Le président Alafé est dans la vie associative depuis son jeune âge. Chef de classe, membre du bureau de la promotion Terminale au lycée moderne d’Agboville en 1991, il a été délégué d’amphithéâtre au département de philosophie, délégué général de la faculté des lettres, secrétaire à l’information de la section Fesci de la faculté des lettres, président-fondateur de l’Association des jeunes journalistes de Côte d’Ivoire en 1996? Membre fondateur de l’Union des journalistes culturels. Il fut 2ème vice-président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire et est actuellement, 3ème vice-président du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire, dirigé par Denis Kah Zion. Avant de former son bureau comprenant des Ivoiriens, des Africains résidents en Côte d’ivoire, en Afrique et ailleurs dans le monde, conformément aux statuts, le président fraichement élu, a nommé Oro Logbo Jean-Paul, journaliste franco-ivoirien comme secrétaire général. A noter que la FOPPADIA a pour objet de contribuer au rayonnement du continent africain, au bien-être de l’homme africain et de l’humanité, et à la paix dans le monde. Par la mise en commun avec toutes les bonnes volontés (étatiques, privées, associatives), de nos compétences et expériences respectives et le traitement adéquat de questions économiques, sociales et culturelles d’une grande actualité et acuité, de questions de Démocratie, d’Etat de Droit et de bonne gouvernance en Afrique, en général et en Côte d’Ivoire, en particulier. La Fondation s’assigne les objectifs suivants : Promotion de la paix, pour l’intégration politique, économique, social et culturelle en Afrique, Promotion de la démocratie de l’Etat de droit et des pratiques de bonne gouvernance. Mettre l’homme africain au centre des politiques publiques. Renforcer la coopération entre l’Afrique et le reste du monde, condamner toutes les formes de violence physique morale et de tous ordres contre les populations d’Afrique, que ces violences soient ou non, le fait des africains. Ceci est un nouveau challenge pour des jeunes qui veulent, que l’Afrique prenne en main son destin et que la démocratie, l’Etat de droit, les bonnes pratiques soient au cœur du débat. La Foppadia entend aussi, réagir sur ce qui se déroule également hors de l’Afrique. Car, il n’est pas juste selon le président élu, que toutes les parties du monde se prononcent sur ce qui se passe en Afrique, sans que les Ong du continent africain ne puissent faire entendre leurs voix sur ce qui va bien, ou pas bien en France, en Europe, en Amérique ou ailleurs. Ces grandes ambitions, Alafé Wakili les résume en ces termes : »le Président de la République a dit que la Côte d’Ivoire est de retour. Nous voulons à notre modeste niveau porter cette voix du retour de la Côte d’Ivoire et surtout, agir pour qu’au-delà de la Côte d’Ivoire, l’Afrique aussi soit de retour, car le retour de notre seul pays à la démocratie, à la bonne gouvernance et sur la voie du développement, ne suffit pas pour faire la prospérité des Ivoiriens et de l’Afrique. Houphouët avait déjà dit qu’il ne veut pas que son pays, soit un oasis dans le désert. Ce qui est bon pour nous, peut l’être pour l’Afrique et le monde. Ce qui n’est pas bon pour nous, ne sera pas bon pour les autres. Aujourd’hui, à l’heure de la mondialisation, il y a des valeurs et des paramètres universels et indépassables ». La FOPPADIA est attendue à l’œuvre.
Ismaël Dembélé
L’Intelligent d’Abidjan
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