La Convention de la société civile ivoirienne (CSCI), a organisé du 6 au 8 juillet 2011 à l’INADES de Cocody, sa 3ème convention générale ordinaire sur le thème « Fonctionnement et rôle de la CSCI dans la sortie effective de crise en Côte d’Ivoire ». Cette convention a été mise à profit pour faire des recommandations sur divers sujets liés à la vie de la nation ivoirienne. Pour cette convention générale ordinaire, la CSCI a fait sa mue pour plus d’efficacité dans son action. Pour ce faire, la plus grande faîtière des organisations de la société civile ivoirienne a été restructurée en cinq grandes commissions thématiques. Les réflexions ont également porté sur cinq axes principaux, à l’issue desquelles des recommandations ont été faites, dans les domaines humanitaires et sanitaires, scolaires et universitaires, de la sécurité et de l’Etat de droit, de l’organisation des élections. Sur la question de l’organisation des élections à venir, la CSCI a insisté sur la recomposition de la Commission électorale indépendante, de façon égalitaire entre le parti au pouvoir, l’opposition et la société civile ivoirienne, pour répondre aux exigences de bonnes pratiques démocratiques. La CSCI estime donc, que « l’Accord politique de Ouagadougou doit être révisé, dans le cadre d’une concertation entre la classe politique, la société civile et le secteur privé, en vue de trouver une modalité consensuelle de gestion réussie des prochaines élections ». « Nous demandons que notre démarche de diplomatie et de lobbying soit prise en compte. Certains responsables politiques reconnaissent que la CEI doit être recomposée, mais nous n’allons pas organiser de marche, ni d’actions violentes pour cela, parce que la situation en Côte d’ivoire est fragile », a indiqué le Dr N’gouan Patrick, le coordonnateur de la CSCI, qui demande aussi, l’actualisation de la liste électorale pour la tenue des législatives avant la fin de l’année 2011 et des municipales couplées aux régionales, avant la fin du premier trimestre 2012. N’gouan Patrick a relevé la nécessité d’établir un partenariat formel entre l’Etat et la société civile.
Olivier Dion
L’Intelligent d’Abidjan
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