La résidence du quartier THERESE du président du Conseil général de Man a refusé du monde dans la soirée du jeudi. La raison de ce déferlement humain le retour du maître des lieux, le » bulldozer » de Man, Siki Blon Blaise présent dans la cité à la faveur de l’inhumation du doyen des cadres de Man Droh Jacquet Florent. Les partisans du leader du mouvement vision Guéi Robert (VGR) ont envahi la résidence malgré des travaux de refection en cours pour lui témoigner leur amour et la joie de le retrouver après de longs mois d’absence teintés d’incertitude. » Nous voulons nous assurer que c’est bien toi papa Blon « , ne cessaient de chanter de nombreuses femmes. » Avant de passer ma première nuit à Man, j’accorde mon pardon à tous ceux qui ont dit et fait ce qu’ils voulaient, ce qu’ils pouvaient. Je suis sain et sauf, c’est l’essentiel. Je loue l’Eternel pour cela. Je demande pardon à tous ceux que j’ai offensés. Qu’ils me pardonnent les actes que j’ai posés qui ont dû les choquer. Mes premiers mots sont donc des mots de pardon réciproque. Que l’on apprenne à pardonner à tous ceux qui nous ont offensés. Lavez vos cœurs de la haine « . Ce sont là les premiers mots du président Blon Blaise qui a vivement recommandé à ceux qui croient en lui de s’approprier son nouveau combat pour une Côte d’Ivoire réconciliée. « Si vous aimez Blon Blaise et que vous insultez quelqu’un vous n’aurez pas fait sa volonté .Quand il y a élection, il y a toujours un gagnant. Pour cette année le gagnant c’est le président Alassane Ouattara. Un fils doit soumission à son père, à son chef. Longtemps l’on a dit que les Yacouba sont peureux. Nous ne sommes pas peureux, nous sommes soumis. C’est ce message que je vais m’employer à véhiculer dans tous les villages. Il faut se mettre maintenant au travail. Soumettons-nous au président qui vient d’être élu pour l’aider à nous aider. C’est cela la réalité ». L’orateur a ensuite exprimé sa reconnaissance au gouvernement de son pays qui a assuré sa protection pendant la difficile crise postélectorale. Il a expliqué qu’il n’a pas pris la direction de l’exil comme beaucoup de cadres de l’ancienne majorité présidentielle parce qu’il ne se reprochait rien. » J’ai vécu du 24 septembre 2002 au 28 novembre 2011 avec tout le monde à Man, je n’ai jamais encouragé la violence. Il faut éviter tout ce qui est violence « .
JEAN MARC SAHI
Le Nouveau Réveil
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