Depuis l’annonce de l’organisation des législatives avant fin 2011 par la Commission électorale indépendante (Cei), les spéculations vont bon train chez les refondateurs. Pour bouder le calendrier électoral, ils avancent des alibis. Tels que la sous représentation du Fpi au sein de la Cei, soit la détention de l’ex-chef d’Etat, Laurent Gbagbo. Dans le souci d’offrir aux Ivoiriens des élections démocratiques, transparentes et acceptables par tous, la Cei est retournée au Labo depuis le retour d’exil de son président, Youssouf Bakayoko. Ainsi les législatives auront bel et bien lieu avant la fin 2011. Ce, pour également faire la volonté du président Alassane Dramane Ouattra qui a déjà procédé à la désignation de son représentant au sein de la Commission électorale indépendante (Cei). Les instances de la Cei vont siéger dès cette semaine (demain mercredi plus précisément) sur les questions pendantes. A savoir, le sort de nouveaux majeurs déjà enrôlés, la liste de 55.000 personnes recalées, le découpage électoral ainsi que la liste des nouvelles personnalités qui vont intégrer les instances de la Cei après l’élection de nouveau président de la République. Il est aussi clair que la Cei ne se démarquera pas de sa boussole. C’est-à-dire l’accord politique de Ouaga et les autres accords subséquents. Car, la Cei n’est pas et ne doit être la chasse gardée d’un parti ou d’une coalition. C’est tout le sens du serment prêté par ses membres au moment de leur prise de fonction.
Dieusmonde Tadé
Source Onuci
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