VAL-D’OR – Depuis le 13 juin dernier, Bruno Lecomte de Val-d’Or est hospitalisé dans un centre médical d’Abidjan en Côte d’Ivoire. Sa famille tente de le sortir de là sans succès.
Il s’était rendu là-bas pour régler les détails de la succession de son père, qui demeurait dans ce pays d’Afrique depuis un certain temps. En route vers l’aéroport pour revenir au Canada, il a été gravement blessé dans un accident de la circulation. Il repose depuis ce temps dans un hôpital.
M. Lecomte a dû être opéré d’urgence. Selon son rapport médical, il a subi une fracture des vertèbres lombaires. À cela s’ajoutent des traumatismes au col du fémur et du fémur ainsi qu’une fracture du fémur gauche. Comme la victime n’était pas assurée, il manquait de fonds pour payer la totalité des frais médicaux. Son amie Rita Prévost a fait du mieux qu’elle pouvait pour l’aider. «J’ai dû remplir mes cartes de crédit pour payer les frais médicaux», a-t-elle indiqué en entrevue. Elle était très inquiète : «Le problème est que je n’ai plus d’argent pour le soutenir et on ignore dans quel état il sera pour le retour en avion.»«Aura-t-il droit à un voyage régulier ou devrons-nous prévoir un aménagement spécial ? Je n’ose pas imaginer le prix que ça pourrait coûter et je suis très inquiète.»
Un autre malheur
Alors qu’il commençait enfin à se remettre de ses blessures, M. Lecomte a connu d’autres problèmes de santé, a indiqué un de ses proches qui se trouve à Abidjan, Lambert Lavrie. «Bruno a dû être opéré d’urgence lundi en raison de problèmes majeurs du système respiratoire. La dernière fois que je l’ai vu, son opération semblait avoir bien réussi. Il lui faudra se reposer un peu avant de commencer à penser à quitter le centre médical.» Pendant que son amie Rita Prévost se démène pour trouver une solution, les choses ne se passent pas très facilement. «J’ai appelé à l’Ambassade de la Côte d’Ivoire à Ottawa, a-t-elle dit, et ils ne pouvaient rien faire pour lui.» Elle poursuit néanmoins ses recherches.
Rita Prévost a demandé un coup de pouce au bureau du député fédéral Roméo Saganash où l’on tentera de l’aider à dénouer l’impasse dans laquelle elle se trouve. «La bonne nouvelle est qu’il a un très bon moral, a indiqué de son côté Lambert Lavrie. Maintenant , il faut prévoir un minimum de 2000 euros pour acquitter ses frais hospitaliers sans compter les frais de transport. C’est tout un défi qui l’attend.»
Mme Prévost et M. Lavrie aimeraient qu’un bon samaritain se manifeste pour leur donner un coup de main.
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