L’Intelligent d’Abidjan
Comment se portent les prisonniers en résidence surveillée dans certaines régions du Nord de la Cote d’Ivoire ? Telle est la question que se posent nombre d’Ivoiriens et d’observateurs. Pour apporter des éléments de réponses à cette question récurrente, de passage à Katiola, notre équipe de reportage s’est enquit des conditions de détention des prisonniers LMP et surtout de leur santé, jugée précaire par certains tabloïds de la place. En l’absence du Commandant Vetcho, premier responsable de cette zone, c’est tout d’abord, le MDL Bieu Aubin de la Brigade de Gendarmerie de la ville qui nous a reçu : « C’est vrai que nous n’avons pas de rapports directs avec les prisonniers, toutefois, nous pouvons vous assurer qu’ils se portent bien… » A dit le sous-officier de la Gendarmerie. Après quoi, il nous a conduit à l’état major des Armées de la localité. Là-bas, le langage de l’officier de service qui assurait la permanence n’a pas changé. Ce dernier qui a requit l’anonymat, a soutenu : « je ne vous en dirai pas plus. En l’absence de mes supérieurs, je vous assure que les prisonniers sont mieux traités que nous. Nous ne mangeons pas ce qu’ils mangent. Il y a même un service traiteur à leur disposition. Contrairement à ce qui se raconte, les détenus ne sont pas dans une prison, mais plutôt dans une villa. Ils se portent à merveille », nous a-t-il dit. Nos tentatives pour avoir de plus amples renseignements sont restées vaines. Toutefois, nous avons été informés que la résidence dans laquelle se trouvent les détenus serait au quartier Lycée. Ce sont au total, 5 prisonniers qui sont sous la garde de l’homme fort de Katiola. Il s’agit de MM. Abdoudramane Sangaré, Jean Jacques Béchio, Koné Brahima, Kuyo Téa Narcisse et Mme Bro Grébé Géneviève.
Eugène Kanga Becano, envoyé spécial à Katiola
Cérémonie hommage au Président Alassane Ouattara / Touré Yénébi Antoine (maire de Foumbolo) :
‘’Il faut pardonner pour permettre au Président de travailler’’
Week-end festif que celui qu’a connu les populations de la commune de Foumbolo, dans le Département de Dabakala, le 25 juin 2011. Ce jour-là, élus, cadres et militants RHDP ont décidé de célébrer le Président Alassane Ouattara. En présence de personnalités politiques, administratives, militants RHDP…, les populations aussi bien autochtones qu’allogènes, sont sorties nombreuses pour témoigner leur attachement aux idéaux du nouveau Président élu.
L’initiateur de cette cérémonie, M Touré Yénébi Antoine, premier magistrat de la commune de Foumbolo, s’est dit satisfait d’avoir réuni les filles et les fils de la région, ainsi que toutes les populations vivant dans la région, pour parler de développement. «C’est un grand jour pour moi. Nous sommes là, pour célébrer la victoire du RHDP. Foumbolo a voté à plus de 95% le Président Alassane Ouattara. Au-delà du caractère festif de la manifestation, c’était également une occasion pour nous, de faire découvrir la commune et faire savoir que Foumbolo a d’énormes potentialités qui peuvent contribuer, avec la volonté de tous et du gouvernement au développement de la région et de la Cote d’Ivoire… », a-t-il soutenu. Par ailleurs, M. Touré Yénébi Antoine a égrené les difficultés que rencontrent au quotidien, les populations de Foumbolo qui regroupe 23 villages. Entre autres doléances, le manque d’infrastructures routières, de santé, d’adduction d’eau, d’électricité… L’un des moments forts de cette cérémonie a été l’appel du maire, des élus locaux, dont M. Ibrahima Touré, président du Conseil général de Dabakala, du député Coulibaly Yagoya, ainsi que du représentant du préfet, le sous-préfet Coulibaly Yaya aux populations, afin qu’elles s’inscrivent dans le processus de réconciliation prôné par le Président de la République, Alassane Ouattara. « La fracture est grande. Mais la paix n’a pas de prix. Certains de nos enfants ont été tués auprès de Soro Guillaume à Bouaké. Nous devons tous comprendre que sans le pardon, on ne peut rien réussir. Voilà pourquoi, il faut pardonner pour permettre au Président Ouattara de travailler », leur a-t-il conseillé. Quant au chef de canton, Coulibaly Pédouyouga, il a abondé dans le même sens que le maire. Pour lui, la priorité, c’est l’électrification : « Nous sommes les seuls qui souffrons de ce manque d’électricité. A cela, s’ajoute l’état des routes qui fait que, nous sommes à la merci des acheteurs de nos produits agricoles. Ces deniers achètent nos récoltes à vil prix. Nous demandons donc, au gouvernement de se pencher sur la restauration des routes… », a-t-il renchéri. Avant d’ajouter que, depuis son installation, les populations autochtones et allogènes vivent en parfaite harmonie. Cette fête a été également meublée par des danses traditionnelles et un match de football.
Eugène Kanga Becano
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