Par Hervé d’Anvers | Connectionivoirienne.net
L’histoire du Kosovo pour ceux qui ont suivi l’actualité du Balkan, la guerre dans l’ex Yougoslavie, la savent douloureuse. Né de la déchirure sanglante qu’a connue la Yougoslavie de l’ère d’après Tito, le Kosovo ne jouit à ce jour, pas encore de la pleine reconnaissance internationale. Face à cette situation, les différentes autorités politiques qui se succèdent à la tête de ce petit pays font du lobbying, et très souvent à coûts de millions d’euros, pour amener le plus grand nombre d’États à reconnaitre leur pays. Un activisme diplomatique tout à fait normal, mais qui dans la pratique se transforme en une aubaine pour lobbyiste de tous acabits. Ceux-ci ne se font pas prier pour monnayer leurs talents aux autorités Kosovars. A Paris, les chancelleries africaines ont presque toute eu ce dossier du Kosovo sur leurs bureaux. Et très souvent par l’intermédiaire de Kemal Z., Kosovar d’origine ancien vigile des salles de tournage et de spectacle, officiellement sans emploi et détenteur d’un passeport Français. Kemal Z. que l’ex président du Kosovo, le milliardaire naturalisé Suisse Behgjet Isa Pacolli appelle « Katonor », ce qui veut dire paysan en langue kosovar. Promettant de mettre son «réseau» diplomatique au service de la cause Kosovar, Kemal Z. va réussir à rentrer dans les bonnes grâces du milliardaire Suisse qui finira par lui octroyer un poste de « conseiller ». Muni de ce titre, selon les informations de Connecitionivoirienne.net, Kemal Z. se fait un plaisir d’arnaquer littéralement le « naïf » Suisse, très peu imprégné des arcanes diplomatiques africaines. La méthode est toute simple. Kemal fait miroiter la promesse de reconnaissance du Kosovo par tel ou tel pays africain, à l’ex président qu’il sait très généreux sur tout ce qui concerne la reconnaissance internationale de son pays d’origine. Ensuite, Kemal approche des diplomates africains en vue d’obtenir une lettre ou tout autre document attestant que leur pays était prêt à reconnaitre le Kosovo comme État indépendant. Aux diplomatiques ensuite de « facturer » leurs prestations. Les services de l’ex président du Kosovo se chargent par la suite des différents paiements. Au finish, les deux groupes ne trouvent satisfactions. Aucune reconnaissance formelle du Kosovo de la part du pays X et des versements de « miettes » aux différents responsables des chancelleries africaines. Certains diplomates, les plus malheureux ne perçoivent rien du tout et sont par la suite suspectés par leur ministère de tutelle. Kemal se contentant de leur faire miroiter des rendez-vous, qui n’ont jamais lieu avec Behgjet Pacolli. Trimbalant les « pauvres » de café en café à travers tout Paris. Selon nos sources, pas moins de 75% des chancelleries africaines à Paris dont celles de Guinée Conakry, d’Ouganda, de la Centrafrique, du Rwanda, du Tchad etc. se seraient ainsi fait rouler « dans la farine » par Kemal Z.. Certains fils d’ex présidents africains se sont aussi faits rouler par Kemal « Katonor», après s’être rendus en Afrique à leurs propres frais pour prendre des rendez-vous auprès de chefs d’États contre la promesse de voir les frais remboursés par les responsables Kosovars. Une fois les deals ficelés à grands frais en Afrique, Kemal refuse de les introduire auprès des responsables du Kosovo. La raison de ce refus n’est pas difficile à deviner. Kemal à pour tactique de tenir les uns loin ou inconnus des autres, se plaçant toujours au centre des affaires, se rendant incontournable en espérant ainsi éviter que des transactions se fassent dans son dos. La conséquence est que les rencontres entre responsables Africains et Kosovars n’aboutissent jamais. Selon nos mêmes sources, Kemal fait souvent prendre des billets d’avion en business class à de hauts fonctionnaires ou lobbyistes Africains à leurs frais, promettant de leur rembourser les dépenses une fois à Paris. Des remboursements qui nous dit-on n’ont jamais lieu, dès que ces fonctionnaires foulent le sol français. Une autre fois, Behgjet Pacolli réussit à rencontrer l’actuel président Guinéen Alpha Condé à Paris. Un rendez-vous arrangé par un des amis d’Alpha Condé, ancien DG d’un organisme international. Kemal Z. va pourtant faire croire à l’ambassadeur du Kosovo en France et à Behgjet Pacolli que c’est lui qui a tout goupiller, et réclamer ses commissions. Les autorités guinéennes qui découvrent le jeu d’escroquerie de Kemal rentrent dans une colère noire face à ses agissements à même de ternir la confiance entre elles et les autorités du Kosovo. Ces affaires qui frôlent par moment le conflit diplomatique, ont tout naturellement fini par porter un coup aux relations de l’homme d’affaire Suisse et politicien Kosovar avec un bon nombre d’États africains. Des méfaits, très dommageables pour les économies africaines en grand manque d’investisseurs étrangers.
Par Hervé d’Anvers | Connectionivoirienne.net
English Version –
Kosovo’s story for those who follow the Balban actuality, the war in the ex Yugoslavia, know it is painful. Borned from the bloody tear that have known Yugoslavia of Tito’s ere, the Kosovo do not receive from now on the fully recognition of the international community. Face to this situation, political authorities of this small country make lobbying, and most often with millions of Euros, to convince the more countries to recognize their country. A quite normal diplomatical activism but which transform in windfall for some lobbyists. Those who do not wait to make them paid for their talents to the Kosovo’s authorities. In Paris, almost all African chancelleries have deal with the Kosovo’s issues. And most often by the intermediate of Kemal Z., a borned kosovarian and an ex security man from room theater, officially unemployed, with a French passport. The ex President of Kosovo, himself naturalized Swiss, call Kemal « Katonor », which means peasant in kosovarian language. Kemal promises to use his diplomatical network to serve the kosovar cause, and he then enters in the good graces of the billionaire and becomes his advisor. With this title, Kemal find pleasure to rip off the « naive » Swiss who does not know very well the African diplomacy contradictions. Kemal’s method is very simple. Kemal mostly tell the ex president who is known as a generous man that the Kosovo will be recognized by an African country. Then Kemal tries to approach any African diplomat in order to receive a letter which attests that the Kosovo will be recognized.
But in fact, Kemal does not pay the African diplomats for their big effort in this matter and the Kosovo does not find the recognition that this country deserve. Nobody except Kemal find a happy end : There is no formal recognition of the Kosovo by any African country, what is damaging for the ex President. The Africans who contribute trying to solve the issue do not receive what was promised to them. Some of them, were even forced to pay on their behalf their business class ticket to travel to Africa to start discussion with local political authorities. It is a shame that all that harm the reputation of the Swiss business man. Putting in his relationship with African presidents in danger.
What is damaging for the pour African economies who have great lack of foreign investors.
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