Par Olivier Dion – L’Intelligent d’Abidjan
Deux proches du Président Laurent Gbagbo sont actuellement à couteaux tirés, l’un, Alain Toussaint, conseiller en communication et l’autre, Bernard Houdin, représentant du porte parole de Laurent Gbagbo en Europe et en Amérique. Alain Toussaint qui dénonce « une vraie campagne de dénigrement » contre sa personne, a désormais décidé de « rendre coup par coup ». Plus rien ne va entre Alain Toussaint et Bernard Houdin, si l’on s’en tient aux précisions faites par le conseiller en communication du Président Laurent Gbagbo, assigné à résidence à Korhogo depuis sa chute du pouvoir, le 11 avril 2011. Face à la récurrence des attaques contre lui, Alain Toussaint estime qu’il n’est plus question pour lui de rester sans réagir. « Une vraie campagne de dénigrement est menée contre ma personne par certaines personnes, dont un ex-conseiller (en environnement) du Président Gbagbo, qui a même produit, il y a quelques semaines, un communiqué pathétique pour m’agresser. A l’époque, je n’ai pas jugé utile de répondre à ses sornettes. A deux reprises, dans des réunions publiques à Paris, le même individu s’est également permis de m’attaquer- en plus des articles insidieux commandités dans la presse ivoirienne. Désormais, je rendrai coup par coup », indique Alain Toussaint dans une déclaration, déplorant les attaques, le harcèlement et les injures dont il fait l’objet, de même que la famille de Laurent Gbagbo. « J’avoue que depuis la mise en place du Collectif des avocats du Président Gbagbo, je fais l’objet de harcèlement, d’attaques aussi violentes que stupides. La famille du chef de l’Etat n’est pas non plus épargnée par les injures. Je ne suis pas agent d’avocats. Je n’attends rien d’autre de ce Collectif que la libération du Président Gbagbo, de son épouse et tous les détenus politiques du Préfet Ouattara, ni prébendes ni récompenses. Je ne suis pas “homme de rétro-commissions”, mais de mission », poursuit-il. Il en veut pour preuve le message électronique que lui a adressé le nouveau porte parole de Laurent Gbagbo, Koné Katina Justin, l’invitant à faire partie de l’équipe d’experts nationaux et internationaux pour mener le combat, dans laquelle il sera chargé de la diaspora ivoirienne non militante FPI et la diaspora africaine partout dans le monde notamment en Europe, en Amérique et en Asie. Alain Toussaint dit ne pas être affecté par « ces agitations malveillantes », et refuse de descendre dans la poubelle. « Au pouvoir, le Président Laurent Gbagbo m’a déjà tout apporté : le patriotisme, l’amour de mon pays et des Ivoiriens, la loyauté, le sens de l’engagement en politique, une meilleure compréhension des défis de l’Afrique, etc. En dix années de collaboration, je n’ai jamais pris part à une quelconque guerre des tranchées ou de positionnement (exercice favori d’une caste). Ce n’est pas aujourd’hui que je vais me convertir à ces basses manœuvres. Il est vrai que souvent en politique, la poubelle n’est jamais loin. Mais je n’y descendrai pas. Ma dette envers le peuple ivoirien est suffisamment énorme, je compte bien l’honorer en prenant toute ma place et ma part à temps plein dans la lutte de libération de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique – qui reste avant tout l’affaire des Ivoiriens et des Africains. Pour ce combat, je n’ai nullement besoin de la tutelle, même “amicale”, d’un ex-conseiller, fût-il Blanc, qui s’est abondamment nourri depuis sa jeunesse au sein de l’idéologie nauséabonde et esclavagiste de l’extrême-droite française (…) Aujourd’hui, ce même individu et ses supplétifs tentent de détourner le Collectif et la lutte à des fins personnelles et mercantiles. Je demande aux Ivoiriens et aux Africains de ne plus se laisser impressionner ou distraire par les intrigants et autres “amis d’enfance de Gérard Longuet (ministre français de la Défense)», martèle Alain Toussaint, qui se dit prêt à poursuivre le travail avec constance et fidélité au profit de la Côte d’Ivoire. En plus des deux réactions publiées-ci hautes croit bien que çà chauffe dans la maison Gbagbo
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