Les audits annoncés par le Président de la République, SEM, Alassane Ouattara sont en cours dans de nombreux secteurs d’activités. Selon des informations en notre possession, les audits ont déjà démarré à la Sir, à la Pétroci, à la Douane, dans la filière café-cacao, à l’ATCI, à l’Agence nationale de la BCEAO d’Abidjan, au District d’Abidjan, au Bnetd, à Versus Bank, à la Bni, aux Impôts, à la Sotra, à la CNCE, au Port Autonome d’Abidjan et de San Pédro, à la Poste de Côte d’Ivoire, à la Banque pour le financement de l’agriculture (BFA) à la Lonaci (….). Plusieurs secteurs et ministères recevront la visite des auditeurs dans les prochains jours, avance notre source. Dans toutes ces structures, les partisans de Laurent Gbagbo qui se prenaient pour des demi-dieux ont commis de graves gabegies financières.
L’audit situera les Ivoiriens très bientôt sur cette sale besogne surtout qu’on sait que le chef des refondateurs a pris plus de 800 milliards pour payer les armes lourdes pour tuer gratuitement les Ivoiriens.La rigueur sera le maître-mot de ces audits, un atout pour permettre à la Côte d’Ivoire d’atteindre dans les deux prochaines années, une croissance allant de 5 à 8%. Et une autre à deux chiffres à l’horizon 2015. Mais cela passe par des travailleurs rigoureux qui ne devront pas flirter avec la corruption. Avec Ouattara, l`argent du contribuable ivoirien est sacré. Tous ceux qui occuperont des postes de responsabilité ne devront en aucune manière jouer avec les ressources mises à leur disposition. De 1990 à 1993, tout le monde a pu apprécier la gestion de l’ex-Directeur général adjoint du Fmi. Cela, avec une utilisation à bon escient des ressources publiques. Rien ne sera plus comme par le passé. Ces cinq années, les différents services de l`Etat seront gérés en application des règles de la bonne gouvernance si chère aux bailleurs de fonds que sont la Banque mondiale, le Fmi (Fonds monétaire international) et la Bad (Banque africaine de développement). Il est vrai que le temps, c`est de l`argent mais la gestion rigoureuse de cet argent, plus qu`un art, est un métier. Pur produit des finances américaines, gérer l`argent est effectivement le métier du Président ivoirien. Ouattara est donc un « Américain » en Côte d`Ivoire et en Afrique. Ses collaborateurs et la Nation toute entière sont prévenus. Notons qu’avec le commencement des audits, plusieurs anciens directeurs des structures audités qui sont pour la plupart proches du FPI ont peur. Ils craignent d’être épinglés par la justice ivoirienne, surtout qu’ils ont commis des malversations financières importantes.
BENJAMIN SORO
le Mandat
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