Les USA mettent en garde leurs citoyens contre les déplacements vers la Cote d’Ivoire

Les Etats-Unis ont mis en garde leurs citoyens contre les déplacements vers la Cote d’Ivoire, en dépit « d’une amélioration de la situation sécuritaire » dans le pays, notamment à Abidjan.

« Le département d’Etat met en garde les citoyens américains contre le risque de voyager en Côte d’Ivoire », indique-t-on dans un communiqué, ajoutant que les ressortissants américains qui résident ou se rendent dans ce pays doivent « être vigilants et faire très attention à leur sécurité personnelle ».

« Alors que la situation sécuritaire à Abidjan s’améliore, elle pourrait changer rapidement et sans avertissement préalable », prévient la même source.

Le département d’Etat fait savoir par ailleurs qu’il a annulé, à compter du 15 juin courant, « son ordre de départ aux employés du gouvernement américain et aux membres adultes des familles du personnel de l’ambassade américaine à Abidjan ».

« Bien que le nombre du personnel à l’ambassade retournera à la normale, notre capacité à aider les citoyens américains en situation d’urgence peut être limitée dans certaines circonstances », tient, toutefois, à préciser la diplomatie US.

A la suite de l’escalade des violences post-électorales en Cote d’Ivoire, les Etats-Unis avaient ordonné l’évacuation du personnel non-essentiel de leur ambassade dans le pays.

Selon un nouveau rapport du Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), le conflit armé consécutif à la crise postélectorale en Côte d’Ivoire a provoqué le déplacement de plus de 300.000 personnes.

Les conditions de retour se sont améliorées dans certaines des zones qui avaient été les plus affectées par les combats, notamment à Zouan-Hounien et Teapleu du pays, révèle le HCR.

Les tensions communautaires, note toutefois la même source, sont toujours élevées dans la région de Sassandra au sud-ouest du pays où plus de 280 civils avaient été tués au début du mois de mai par des groupes de mercenaires loyaux au président déchu Laurent Gbagbo qui fuyaient Abidjan.

MAP

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