L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo est soupçonné d’être impliqué dans l’assassinat du directeur du Novotel d’Abidjan mais la justice française ne dispose pas encore d’élément pour le mettre en cause.
Enlevé le 4 avril par des hommes armés pro-Gbagbo, Stéphane Frantz di Rippel a été interrogé au palais présidentiel où résidait Laurent Gbagbo, avec un autre Français emmené avec lui,
l’homme d’affaires Yves Lambert, a dit la juge d’instruction française aux familles de victimes vendredi.
Témoignages haut placés
La juge Patricia Simon, qui s’est rendue sur place début juin, a pu établir ce fait par des témoignages. La juge a cependant précisé qu’elle ne disposait pas d’éléments à charge suffisants pour envisager pour l’instant la mise en cause directe et personnelle de Laurent Gbagbo, actuellement assigné à résidence après sa capture le 11 avril.
Il semble cependant, d’après des témoignages, que des hauts responsables militaires très proches de Laurent Gbagbo aient évoqué la mort du Malouin Stéphane Frantz di Rippel et ordonné à leurs subordonnés de se débarrasser de son corps.
Analyses ADN
Aujourd’hui, ce corps n’a pas encore été retrouvé, contrairement à ce qui avait été annoncé. Des analyses ADN se poursuivent sur des restes humains retrouvés dans la lagune d’Abidjan.
En revanche, une autre dépouille retrouvée dans la lagune a été identifiée formellement comme étant celle d’Yves Lamblin, président de l’entreprise agroalimentaire Sifca. Le sort d’un Béninois et un Malaisien, des employés enlevés en même temps que lui, demeure inconnu pour l’instant.
Ouest France
Les commentaires sont fermés.