Rapports accablants des ONG – Un commandant des FN très “amère” face aux accusations contre les comzones

Le Cdt Soro Dramane alias Cdt Docteur adjoint du Cdt Chérif Ousmane du groupement tactique 3 de Bouaké AIP

Bouaké, 08 juin (AIP)-Un proche du Cdt Chérif Ousmane des FRCI le Commandant Soro Dramane dit « commandant docteur » estime qu’il est inadmissible que les forces nouvelles (FN ex rébellion) qui ont bataillé et risqué leur vie pour la libération de la Côte d’Ivoire soient aujourd’hui accusées injustement de génocide et de crime contre l’humanité par des organisations de droit de l’homme dans leurs récents rapports

« Je suis très amère de voir les Cdt Chérif Ousmane, Ousmane Coulibaly dit Ben Laden et le capitaine Eddy Méidy incriminés à tort, d’exaction et d’exécutions arbitraires de civils, par l’ONG américain Human Right Watch dans son dernier rapport» a dénoncé le Cdt Docteur mercredi lors d’une conférence de presse tenue à Bouaké.

Pour le Cdt Soro Dramane, les FRCI sont innocentes par rapport aux tueries dont on parle, parce qu’elle n’ont jamais tiré sur des gens sans armes, mais avait affaire à des miliciens qui combattaient en civiles, des mercenaires qui tiraient à distance avec des armes non conventionnelles « c’était l’enfer du devoir et les ONG et les organisations humanitaires des droits de l’homme ne pouvaient pas se rendre sur le terrain » a déclaré le Cdt Docteur.

« Aujourd’hui on parle de 149 personnes supposées être les partisans du président Laurent Gbagbo tuées par les FRCI à Yopougon et 800 à Duékoué, mais on ne voit pas ses présumés morts et on nous accuse de tueries sur la base de simple témoignage de personnes, ce n’est pas normal» a fait savoir le Cdt soro Dramane expliquant qu’en procédant ainsi c’est l’ensemble des éléments des FN qui seront accusés pour avoir restauré la démocratie.

Selon le Cdt Docteur, l’un des chefs de guerre des premières de l’ex rébellion, l’engagement pris des FRCI de libérer le pays et d’instaurer la démocratie a été respecté depuis les combats jusqu’à l’arrestation de l’ex président Laurent Gbagbo « aujourd’hui la Côte d’Ivoire est libérée et les ivoiriens sont en paix mais personne ne nous demande combien d’éléments nous avons perdu » a t’-il déploré.

Dressant le bilan, dans leur rang le commandant adjoint de Chérif Ousmane a fait noter 500 à 600 éléments FN tués au front « les morgues d’Anyama de Yamoussoukro, de Toumodi et autres sont chargés de nos éléments » a-t-il dit.

Il ajouté que certains ont été calcinés et plus de 700 soldats de leurs combattants sont aujourd’hui invalides, amputés des membres et marqués à vie, sont encore dans les hôpitaux « tout cela pour libérer la Côte d’Ivoire, et avec ça on poursuit nos amis c’est inacceptable » s’est offusqué le Cdt Docteur qui estime que la « traque » de leurs amis est inadmissible et illégale, et que seule une enquête sérieuse pourra permettre de faire la lumière sur les faits.

Les organisations humanitaires des droits de l’homme Human Right Watch, et Amnesty international ont accusé dans des rapports publiés récemment, des éléments des FRCI citant nommément les commandants de zone Chérif Ousmane, Ousmane Coulibaly et Eddy Méidy d’avoir ordonné et pris part a des exécutions extrajudiciaires à Yopougon et à Duékoué (Ouest) des personnes supposées être les partisans de l’ex président Laurent Gbagbo ,depuis l’installation au pouvoir du président de la république SEM Alassane Dramane Ouattara rappelle-t-on.

(AIP)

nam

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