Côte d’Ivoire – Le président Laurent Gbagbo hospitalisé ?
C’est la dernière rumeur à la mode d’Abidjan. Selon des informations non vérifiées, il se raconte que l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo serait actuellement hospitalisé dans un hôpital d’Abidjan, où il est en soin intensif suite à des coups et blessures occasionnés par ses geôliers.
C’est assez cocasse comme information. Comment est-ce possible que des gardiens aient ce genre de latitude ? Même dans un Etat sans foi ni loi, une ancien président reste quand même une personnalité d’envergure, malgré son emprisonnement. Donc, c’est simplement pour remettre en cause la rumeur que nous postons cette…arnaque.
Je crois que ce sont les mêmes oiseaux de mauvais augure qui annoncent toujours la mort d’un tel ou d’un tel autre, depuis la crise post-électorale survenue après le refus du président Laurent Gbagbo de céder son fauteuil au président démocratiquement élu, Alassane Dramane Ouattara.
Le président Gbagbo, dit la rumeur, serait donc hospitalisé dans la Polyclinique internationale Sainte Anne-Marie (PISAM). Après un coup de fil que nous avons passé au dit établissement tôt ce matin, nous sommes tombés sur une infirmière qui apparemment n’était pas au courant, mais pas du tout pas au courant, que le quidam y était.
Or, pour justifier cette rumeur, les colportes ont attesté que le président Laurent Gbagbo a été « massacré » parce que certains de ses gardiens étaient très énervés, à la suite de l’évasion de l’ancien chef de la très puissante Garde Républicaine (merci Rachel), le général Dogbo Ble. On se souvient, pour ceux qui ne jouent pas les amnésiques, contrairement aux professionnels des indignations sélectives, que ces miliciens, aidés de jeunes patriotes, pillaient les villas des ministres et des dignitaires pro-Ouattara, qui se trouvaient à l’hôtel du Golf.
Pourvu qu’il n’arrive rien au président Laurent Gbagbo, et qu’il soit jugé pour ce qu’il a fait. Contrairement à certaines affirmations, c’est plutôt sa condamnation qui fera prendre conscience aux uns et aux autres que la Côte d’Ivoire est devenue un pays démocratique où l’impunité n’existe plus. Lorsqu’on sait que les deux camps, pro-Gbagbo et pro-Ouattara sont accusés de crimes -torts partagés donc-, il ne faut pas en rajouter mais prôner la paix. Ladite paix et/ou réconciliation nationale ne passe pas par la libération d’un tel ou d’un tel autre. C’est de l’esbroufe !
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