Bouaké, 26 mai – Les Forces nouvelles (FN, ex-rébellion) ont démenti mercredi l’information faisant état de ce que la flambée des prix et de la pénurie du carburant constatées depuis lundi à Bouaké est le fait de la hausse des taxes qu’elles pratiquent au niveau des camions citernes en provenance des pays au nord de la Côte d’Ivoire.
Selon des SMS diffusés mercredi par une presse en ligne à ses abonnés, l’augmentation du prix du litre carburant de 600 à 900 FCFA, voire 1.200 FCFA selon les lieux de vente à Bouaké , est « liée au non ravitaillement des camions citernes dont les chauffeurs ont refusé de payer une sur-taxe à Niakara, aux FN ».
« Je voudrais m’inscrire en faux contre de telles allégations qui révèlent de la non vérification sur pièce des informations obtenues par le journaliste », a réagi Touré Lanciné dit ‘Ben l’Arabe’, le chargé de communication du Groupement tactique 2.
Lors d’une interview accordée à l’AIP, le chargé de communication du Groupement tactique 2 en charge des zones de Katiola, Dabakara, Niakara et Tafiré, les taxes n’ont jamais évolué au niveau de Niakara. « D’ailleurs avec la réunification du pays, les FN n’ont plus de raison de prélever des taxes », a fait savoir ‘Ben l’Arabe’.
Il a par ailleurs souligné que « s’il y a un blocage au niveau des hydrocarbures, ce n’est pas du fait du Groupement tactique 2 encore moins de la ville de Niakara ni de l’administration de (la) zone ». M. Touré a invité la presse à se rendre sur place à Niakara pour constater la véracité des faits afin de rétablir la vérité.
(AIP)
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