Côte-d’Ivoire – Eugène Djué, Alphonse Soro et Asalfo réclament le retour des exilés

Fédérer les structures de jeunesses ivoiriennes pour être plus dynamiques et être des interlocutrices privilégiées des gouvernants afin d’être les actrices de leur propre avenir. C’est le sens de la rencontre des jeunes leaders panafricains avec l’Alliance pour le changement ( Apc) de Soro Alphonse , hier à Cocody II Plateaux. Après avoir passé au peigne fin les faiblesses de la jeunesse ivoirienne et situé le rôle qui lui est dévolu, le leader de l’Alliance pour le changement a indiqué que l’avènement du Président Alassane Ouattara à la tête du pays est un nouveau virage qui doit être négocié à profit par la jeunesse. Cela, non seulement pour qu’elle soit représentative dans les instances de décision du gouvernement mais aussi pour qu’elle s’offre de nouvelles orientations. Toute chose qui selon lui, situe l’intérêt des échanges de la rencontre, surtout après la situation post-crise. Pour le Sénégalais Malick Diop , représentant de la jeunesse Afro-Arabe , l’absence de la jeunesse ivoirienne dans les différentes rencontres internationales du fait de la crise dont elle a payé un lourd tribut s’est vite fait sentir à cause de son importance et du poids que représente la Côte d’Ivoire dans la sous région. Aussi, a-t-il relevé les raisons du soutien de la jeunesse panafricaine à leurs pairs de Côte d’Ivoire. Pour lui, il s’agit de favoriser en général l’émergence d’une jeunesse africaine qui doit être représentative et compétitive à tous les niveaux : « Nous sommes de divers horizons. Ce qui nous intéresse, c’est l’avenir de la jeunesse africaine parce qu’il est aujourd’hui question de mondialisation. Nous sommes à une autre étape de la vie en Côte d’Ivoire. C’est le lieu du challenge pour sa jeunesse qui a été au cœur du conflit ». Le leader de jeunesse sénégalais s’est prononcé sur les défis majeurs qui attendent la jeunesse ivoirienne. D’abord, les jeunes ivoiriens doivent selon lui faire face à la reconstruction de leur pays qui a souffert des affres de la crise aigue qu’il a connue. Ensuite, penser au processus de la réconciliation. Cette dernière étape, à l’en croire, va permettre à tous les fils du pays, main dans la main et d’une manière soudée d’être plus opérationnels et se mettre sur les rails du développement. La même trompète a été embouchée par Eugène Djué , membre de la galaxie patriotique qui a jugé et salué le bien fondé de l’initiative. Pour lui, la jeunesse ivoirienne doit laver son image en abandonnant ses vieilles habitudes qui l’ont dévalorisée. « La jeunesse a à se rattraper, à se soigner l’image parce qu’elle s’est adonnée à de nombreux actes qui l’ont rattrapée aujourd’hui et qui ne font pas sa fierté. Des actes pour lesquels elle a perdu un peu de sa crédibilité », a regretté Eugène Djué. Au menu des échanges, la question du retour des exilés a été abordée par les jeunes leaders. Car, disent-ils, la réconciliation ne peut avoir de sens que si tous les jeunes et l’ensemble des ivoiriens peuvent se réunir autour de la même table de discussion. Al moustapha a abondé dans meme sens pour demander que tous les ivoiriens soient pris en compte dans la réconciliation. Même son de cloche avec Don Mike le Gourou et le lead vocal du groupe Magic systèm. Pour eux, il urge de créer les conditions du retour de milliers d’ivoiriens réfugiés au Ghana et au Libéria.

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L’organisation d’un séminaire pour la mise sur pied d’un conseil national de la jeunesse en Côte d’Ivoire dans les prochains jours a été annoncée par les jeunes leaders. Les représentants des structures de jeunesse de la société civile, des mouvements de défense des droits de l’homme et des artistes musiciens ont pris part à la rencontre.

Alliance pour le changement ( Apc)

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