Droit de réponse
Le quotidien « l’inter » en date du 12 mai 2011 a publié un article à mon encontre concernant certains démêlés que j’aurais eu avec la justice ivoirienne et des éléments des FRCI.Cet article est repris maintenant par le site connexionivoirienne.net Je tiens ici à éclaircir les faits qui sont tout a fait inexacts, et je m’étonne du peu du sérieux en matière d’investigations de certaines personnes qui se prétendent journalistes mais qui ne sont que des colporteurs de rumeurs.
En ce qui concerne l’arrestation par des éléments des FRCI, relaté par la lettre du continent celle-ci a été effective, mais là aussi basé sur des rumeurs faisant état d’une éventuelle poudrière, or après confrontation rapide avec le Commandant WATTAO, aucune poursuite n’a été retenue à notre encontre. Si l’ambassade de France a été saisie, c’est juste comme étant ressortissant français, celle-ci a été informée de facto.
Cet article fait état du non paiement des salaires depuis deux mois. Nous avons eu comme toutes les entreprises au moment de la crise, des retards dus surtout aux combats qui se déroulaient dans les différents quartiers d’Abidjan. A l’absence des personnels comptables des sociétés dont nous avons la garde et à la fermeture des banques. Je pense que nous n’avons pas été les seuls dans cette situation. Tous les salaires ont été payés en grande partie en espèces afin que nos agents puissent disposer de liquidité leur permettant de pouvoir faire face à leurs dépenses personnelles. Seuls quelques agents qui se trouvaient immobilisé dans certains quartiers tenus par des mercenaires et où uniquement Licorne , l’ONUCI, et les FRCI circulaient ont été payés plus tardivement que les autres personnels.
En ce qui concerne ma soit disant tentative de fuite de la Côte d’ivoire, de la présence de substances illicite et de devises et de ma présence actuelle hors du pays. Ce n’est que pure invention d’une personne qui entache dangereusement le métier de journaliste et compromet sérieusement le journal qui édite ce type d’article mensonger. Je me réserve donc le droit d’entamer une action en justice à l’encontre de ce quotidien et de l’auteur de l’article, pour calomnies et diffamations.
En ces temps, où le Président et son gouvernement prône la réconciliation et s’attache à faire disparaître les discours et articles haineux de la vie politique et de la presse, on se doit de poser la question de la motivation d’un quotidien à faire paraître un tel article.
Christophe Gallais
* Le titre est de la Rédaction
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