Combien sont-ils exactement ces éléments des ex-Fds qui n’ont pas encore véritablement pointé le nez à leur lieu de service ? On ne le sait pas vraiment. Mais, nos sources indiquent qu’ils sont encore nombreux, ces agents-là. Toujours à en croire les renseignements, s’il se trouve effectivement certains qui ne veulent plus porter l’uniforme ou servir sous les Frci ( nouvelle appellation des Forces de défense et de sécurité), pour des raisons qui leur sont propres, il y a bien d’autres au contraire, de nombreux également, nous dit-on, qui ont peur de refaire surface. Peur de représailles comme d’autres, avant eux, en ont subi. De fait, il revient que des agressions physiques et même mortelles de nombre de leurs collègues et la récente mise aux arrêts du commissaire Négblé Dogba César et bien d’autres responsables de la police nationale, auraient freiné les ardeurs d’une importante masse de candidats de forces de l’ordre, tous corps confondus, à une éventuelle reprise du travail. Ces éléments éprouvent donc de la peur à ressortir de leur « trou » et à rejoindre leurs unités respectives. Vu, toujours à en croire nos sources, qu’ils pourraient être pris à partie ou mis tout simplement aux arrêts. Tout cela suffit donc largement, pour ces agents, à ne pas répondre présent maintenant. Ils préfèrent, à l’heure, se planquer, comme on le dit, en « lieu sûr », et voir venir les choses. Vu la situation, il importe que le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara, rassure ces éléments, afin qu’ils regagnent les rangs de la République sans aucune crainte. Le Président doit leur faire comprendre qu’ils ont leur place au sein de l’armée et que leur allégeance agissante, peut largement participer au retour à la normalité et à la cohésion nationale. Le Président de la République a fait d’ailleurs de la réconciliation nationale, une des importantes articulations de son avènement. Vivement donc que tous les agents des forces de l’ordre se retrouvent effectivement, pour mener le combat qui est le leur: à savoir, veiller à la sécurisation des institutions de la République et sur celle des biens et des personnes.
KIKIE Ahou Nazaire
Soir Info
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