A l’initiative d’Eguène Djué président de l’UPLTCI et de Bema président du SENAI de Bouaké, les commandants des forces républicaines FRCI pilotés par Shérif Ousmane ont échangé à l’Etat-major des armées au plateau le vendredi 22 Avril 2011 avec le commandant Zoulou, chef d’état-major des 47 groupements armés (front de libération totale de la Côte d’Ivoire, FLCI) de la commune de Yopougon. Ceci en vue d’obtenir un Cessez-le-feu. Toutefois, pendant que les deux camps discutaient, les armes ont tonné à Yopougon. Interpelé par le commandant Zoulou de Yopougon, Shérif Ousmane a décliné toute responsabilité. ‘’Ce ne sont pas mes éléments qui ont attaqué vos positions. J’ai demandé à tous les autres commandants, ils m’ont dit la même chose. Mais il semble que ce sont les hommes de IB qui étaient allés chercher un blessé’’, répond Shérif Ousmane à la préoccupation des forces de libération. Depuis lors, malgré le cessez-le-feu, les combats ne font que s’intensifier davantage à Yopougon. Le Mardi 26 Avril 2011, ce sont des dizaines de corps que l’on a découverts dans les rues de Yop City, après des combats violents à l’arme lourde la journée du Lundi. Les affrontements ont eu lieu dans presque tous les quartiers de Yopougon. Les FLCI n’ont pas eu le temps de savourer le retour de Maguy Le Tocard rentré dimanche, quand les hostilités ont éclaté de nouveau. La commune de Yopougon ressemble depuis hier à une cité en ruine. Les habitants de la Sicogi et de Selmer du côté du 16è arrondissement ont énormément souffert des affrontements de lundi. Un tour à l’entrée de la commune par Siporex achève de convaincre. Ce sont quelques vieilles personnes qui croupissent sous le poids de l’âge qu’on aperçoit perchées depuis les balcons de leurs maisons. L’immeuble abritant les impôts n’existe que de nom. Yopougon est sinistrée et la plupart de ses habitants se sont refugiés dans les autres communes du district d’Abidjan. A côté des combats et des morts, des pillages sont enregistrés contre des édifices publics ou commerciaux. Des civils et innocents meurent explique des combattants…
Dosso Villard
L’intelligent d’abidjan
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