Gnangni Daniel est le nouveau Directeur général de la Société nationale d’opérations pétrolières de Côte d’Ivoire (Petroci). Il a été installé hier par le ministre des Mines et de l’Energie, Adama Toungara à la direction générale de l’entreprise. Le successeur de Kassoum Fadika s’est engagé à faire de Petroci une entreprise internationale qui permettra à la Côte d’Ivoire d’être reconnue en tant qu’une puissance énergétique dans la sous-région. C’est d’ailleurs ce à quoi l’a invité le ministre Adama Toungara. Le nouveau locataire du 15è étage de l’immeuble Sciam reconnaît que la Côte d’Ivoire ne peut être comme le Koweït. «Notre bassin sédimentaire en mer est étroit». Mais avec les compétences dont regorge le pays, le ministre des Mines et de l’Energie estime que ce défi peut être relevé. Pour atteindre cet objectif, il faut la participation de toutes les compétences. Aussi, a-t-il exhorté les travailleurs de son département à s’inspirer du président de la République, Alassane Ouattara. «Le président de la République a toujours dit que sa passion c’est la Côte d’Ivoire. C’est son passé, son présent et son futur. Il faut que chacun de vous en fasse autant. La Côte d’Ivoire doit être votre passion», a-t-il recommandé aux responsables du ministère avec lesquels il a aussi eu une rencontre. A l’ensemble des employés des Mines et Energie, il a fait comprendre qu’il n’y aura pas de chasse aux sorcières. Rassurant, il leur a confié que «le chef de l’Etat est pour la réconciliation. Il n’y a rien de mauvais à appartenir à un parti politique. Je ne baserai aucune décision que je vais prendre sur l’origine ethnique, religieuse ou politique». Mais, poursuit-il ceux qui ne reprendraient pas le travail mardi seront considérés comme démissionnaires, a-t-il prévenu. Parlant des difficultés d’approvisionnement en carburant auxquelles sont confrontées les consommateurs, Adama Toungara a rassuré les uns et les autres que toutes les dispositions ont été prises par le gouvernement pour assurer la consommation de trois mois. D’ailleurs, une cargaison de brut débarquera à Abidjan à la fin du mois, a-t-il affirmé. Quant au secrétaire général du Groupement professionnel de l’industrie pétrolière, Alain Kouadio il a indiqué que la pénurie de carburant s’explique par le pillage des stations-services. Selon lui, 70% de leurs installations ont été endommagées à Abidjan. Tout rentrera dans l’ordre dès que les pompes seront réparées.
N. Ba
L’expression
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