Yopougon, la Baie des milliardaires, l’île Bouley – les dernières poudrières Pro-Gbagbo

Sériba Koné, journaliste déplacé à Bouaké | Connectionivoirienne.net

Côte d’Ivoire/ Sécurité après la chute de Gbagbo

Yopougon, la commune aux 52 quartiers présentée de loin comme favorable à l’ex-Président Laurent Gbagbo, est une véritable poudrière à cause de sa position géographique. Cette ville à part entière est coupée à l’Est (c’est selon) par la lagune Ebrié. Une voie fluviale qui donne accès à toute sorte de trafics et de passages clandestins de personnes de mauvais alois.
Pour preuve, comme s’il n’y a pas eu de guerre à Abidjan, et l’ex-Président Laurent Gbagbo déchu, les Frci restent jusque-là cantonnées à la Gesco. Et ne contrôlent que le petit secteur du Chu. Il est à ce jour, difficile voire impossibles pour ses forces pro-Ouattara de rentrer en plein centre de la Commune de Yopougon.
En effet, la base maritime de Locodjro qui, jusque-là n’a pas subi d’attaques de la part des Frci reste à tout point de vue, l’une des dernières grosses poudrières. Outre cette base, il ne faut pas minimiser, l’île bouley, la baie des sirènes où les refondateurs allaient se la couler douce. Si les quartiers comme Koweit, Niangon-Academie, Niangon-Lokoua, Azito tous en bordure de l’eau se présentent comme les zone à risque pour les Frci, il est clair que les miliciens et mercenaires reçoivent armes et minutions venant de ces zones île bouley et baie des sirènes
Ce sont des armes lourdes qui sont utilisées. Et la façon dont « les miliciens » attaquent les Frci quand celles-ci entreprennent de faire un ratissage, surprend plus d’un.
Après la chute de Laurent Gbagbo, c’est dans cette commune que se sont repliés, ce qui restait des mercenaires libériens et angolais de Laurent Gbagbo. Ces derniers rompus au maniement des armes lourdes sont logés dans les multiples hôtels de Yopougon. Combien sont-ils ? Seuls Charles Blé Goudé responsable des « jeunes patriotes » et le général Brunot Dogbo Blé de la Garde républicaine savent avec exactitude ceux qui sont derrière la dernière guerre à laquelle se livreront les Frci à Yopougon. Le confrère qui a écrit que Yopougon est « un far west» ne s’est pas trompé. Tant les armes de tous calibres circulent comme de petits pains dans cette cité.  Les Frci gagneraient à utiliser leurs derrières forces en occupant la lagune ébrié allant de l’île bouley à la baie des sirènes et côté terre, bloquer la voie de l’autoroute allant de la Gesco au premier pont et lancer une offensive. C’est à ce prix que les populations de Yopougon peuvent être libérées.

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