La BAD restera à Tunis, pour 3 ans encore, au moins.

Les membres du comité consultatif des gouverneurs de la Banque africaine de développement se sont réunis cette semaine à Washington, DC, pour examiner les implications, pour les opérations de la Banque, de la situation à Abidjan et à Tunis. La Banque africaine de développement mène ses opérations de son agence temporaire de la capitale tunisienne depuis qu’elle y a été relocalisée de son siège à Abidjan, en 2003, du fait de la crise en Côte d’Ivoire. Le comité a réaffirmé que le siège de la Banque demeure Abidjan, et s’est félicité de la récente évolution en Côte d’Ivoire, mais a estimé que cette évolution devrait conduire à un meilleur niveau de sécurité, ce qui permettra à la Banque de retourner à son siège au moment opportun. Le comité reconnaît que les autorités ivoiriennes déploient tous les efforts pour stabiliser et améliorer la situation sécuritaire. Il a toutefois noté que le processus du plein rétablissement de la sécurité prendra vraisemblablement un certain temps, avant le retour à la normale. Cependant, il a recommandé que la Banque entame immédiatement la réhabilitation de l’immeuble de son siège et de ses autres biens immobiliers en prélude à son retour, une fois que les conditions seront réunies. Les gouverneurs ont exprimé de nouveau leur appréciation aux autorités tunisiennes pour leur hospitalité soutenue. En plus, ils sont convenus qu’en attendant le retour de la Banque à Abidjan, et afin d’éliminer certains des obstacles à un fonctionnement optimal de la Banque depuis Tunis, d’autoriser l’institution à faire des investissements supplémentaires à Tunis. Ceci permettra à la Banque de mettre en place les facilités nécessaires au personnel. Depuis sa relocalisation à Tunis, la Banque examine la situation sécuritaire à Abidjan chaque année afin de déterminer si les conditions sont propices à son retour au siège. Le comité consultatif des gouverneurs a décidé de recommander l’allongement de la périodicité de la revue sécuritaire d’une base annuelle à une base triennale. Le comité est toutefois convenu que la décision relative à une revue triennale pourra être revisitée à tout moment, si la situation au siège s’améliore plus vite.

AfricanManager

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