Côte d’Ivoire – L’Agence de Télécommunication (ATCI) a un nouveau Directeur Général

La Rédaction – Connectionivoirienne.net

Un changement qui relève de la logique diraient certains dans ce secteur de pointe, bon pour prés de mille (1000) milliards de Ffca de chiffre d’affaire annuel. La refondation n’a pas seulement perdu le vote des Ivoiriens et Ivoiriennes le 28 novembre dernier, ou encore perdu la bataille de la crise-postélectorale. Elle a aussi de l’avis de nombreux spécialistes perdu la bataille de la Communication. Et ce, en dépit du contrôle entier qu’elle avait sur l’Agence de Télécommunication de Côte-d’Ivoire (ATCI) instrumentalisée à maintes reprises pour les besoins politiques. En 2005 déjà une bataille monstre avait opposé le RDR et le FPI à travers le ministre de la Communication d’antan Hamed BAKAYOKO opposé au Dr. KLA Sylvanus, le desormais ex DG de l’ATCI. En 2005, la poire avait été coupée en deux, le poste de DG pour le FPI et celui de PCA pour les Houphouétistes en la personne du maire RDR d’Odienné. Ces dernières années l’ATCI a ainsi activement pris part à toutes les batailles de la refondation à travers des coupures régulières des communications SMS, dites coupures de « Défense nationale ». La mémorable décision d’interdiction des sites internet indépendants ou proches du RHDP, le 24 mars est une de ces nombreuses mesures dictatoriales. Une décision d’ailleurs, non mise en application par la quasi totalité des « providers » ivoiriens. Depuis ce vendredi 15 avril le nouveau DG de l’ATCI s’appelle Arthur Aloko, un transfuge d’Orange Côte-d’Ivoire, présenté comme un proche du premier ministre Konan Banny. A peine installé dans ses nouveaux bureaux à Marcory Anoumabo, la première décision de M. Aloko fut le rétablissement des communications sms, suspendues depuis de longues semaines par l’équipe de l’ex président Laurent Gbagbo. Connectionivoirienne.net qui a eu des relations trop souvent tumultueuses avec le DG sortant M. Kla Sylvanus, espère que le nouveau DG saura faire la différence entre la mission d’État qui lui est confiée et le militantisme politico-affairiste.