Selon des témoins, ce quartier situé au cœur du régime de Gbagbo a sombré dans le chaos. En ce moment, sauf attitude suicidaire, il est impossible de mettre un pied dehors car tous les combattants sont en civil. Savoir qui est qui est une gageure… Une multitude de corps jonchent certaines rues. Pour éviter la putréfaction accélérée des cadavres – il fait une grande chaleur à Abidjan en ce moment – les combattants les brûlent sur des tas de vieux pneu, ce qui dégage une odeur pestilentielle. Les combats sont de plus en plus violents à la caserne d’Agban (Cocody), où l’on présume que Laurent Gbagbo s’est retranché avec des proches. Le signal de la RTI provient effectivement d’un camion. Il n’y a plus de journalistes dans les locaux de la RTI et des combats sont en cours. Il y a des combats sur l’autoroute du nord, à l’entrée du troisième pont. Beaucoup de tirs (kalachnikovs et armes lourdes) sont également entendus vers Indénié, à l’entrée du Plateau, et sur le boulevard lagunaire.
Par ailleurs, les combats sont de plus en plus violents à Agban, où les militaires et les mercenaires qui y sont retranchés résistent toujours à l’assaut des FRCI. On présume qu’ils défendent Laurent Gbagbo et ses proches.
Source: Jeuneafrique.com
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