En faisant recours à la rue et au patriote, l’ex président Laurent Gbagbo a avoué clairement les limites de sa force militaire. Appeler les patriotes et les jeunes dans la rue pour créer le bordel, tuer, piller et éventuellement sécuriser le Palais, n’est-ce pas reconnaître que le rapport de forces militaire est en sa défaveur ? Tel est pris qui croyait prendre ! Laurent Gbagbo et ses forces qui ne controlent aucune frontière terrestre, aérienne ou maritime ne peuvent recevoir ni armes, ni munitions, ni renforts au moment où les FRCI qui savent le potentiel des poudrières, préparent l’assaut final. Sentant venir la défaite militaire, Laurent Gbagbo rêve debout en croyant que les jeunes aux mains dites nues, pourront le sauver. Alors ! 2011 n’est pas 2004. En 2004 il n’y avait pas d’élection. Et personne n’exigeait le départ de Gbagbo. C’est pourquoi la France et Chirac l’ont laissé au pouvoir quand aucun acteur ivoirien n’a osé le déposer. Pourtant Licorne avait gagné la bataille militaire et chassé de l’Ivoire les chars à canon de Gbagbo. En 2011, Gbagbo a perdu une élection et, a contre lui le monde entier. En appelant à son secours les jeunes « aux mains nues », pour réussir là où les militaires ont échoué, le Machiavel des Lagunes recourt aux vieilles stratégies et recettes connues, qui ne pourront pas le maintenir durablement au pouvoir. On croyait pourtant que Gbagbo disposait de nouvelles cartes. Mais rien en dehors de la logique du pire, du chaos, du désespoir et de la désolation dans « son » pays. Car, finalement à la manière de la mère qui demande au roi Salomon de découper son bébé, on est en droit de se demander, si au fond Gbagbo est vraiment « Ivoirien ». « L’étranger » n’est pas forcément celui qu’on croit. On en saura plus dans les heures ou les jours à venir..!
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