Les forces favorables à Alassane Ouattara sont entrées dans la ville d’Abidjan qui, jusque-là, était contrôlée par son rival Laurent Gbagbo.
Des affrontements opposaient en milieu d’après-midi à Abidjan, aux abords du bâtiment de la télévision nationale, les troupes des deux hommes qui revendiquent la victoire à l’élection présidentielle du 28 novembre.
Des tirs à l’arme lourde ont été entendus dans d’autres quartiers de la ville.
Le blocus de l’hôtel du Golf, où s’était retranché Alassane Ouattara depuis le scrutin, a été levé.
Les soldats français de l’opération Licorne, qui opèrent dans le cadre de la mission de l’ONU dans le pays, ont été déployés autour de l’aéroport.
Auparavant, le chef d’état-major de l’armée ivoirienne, le général Philippe Mangou, s’était réfugié à la résidence officielle de l’ambassadeur d’Afrique du Sud à Abidjan.
Le ministère sud-africain des Affaires étrangères a précisé que « le général est accompagné de sa femme et de cinq enfants ».
Selon le chef de l’Onuci, policiers et gendarmes ont lâché Laurent Gbagbo qui bénéficie néanmoins du soutien des « forces spéciales » déployées autour du palais présidentiel et de sa résidence.
L’étau se resserre autour du président sortant, Laurent Gbagbo, qui refuse de céder le pouvoir à Alassane Ouattara, pourtant reconnu par une grande partie de la communauté internationale comme le seul vainqueur de la dernière présidentielle.
BBC Afrique
* Titre J-ci.net
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