Mercredi soir, le porte-parole du gouvernement de Laurent Gbagbo, Ahdua Don Mello, contacté par France-Soir, a reconnu que la situation était difficile. Son chef d’Etat doit prendre « des décisions » dans les prochaines heures alors qu’à l’ONU, de nouvelles sanctions devraient intervenir dans la nuit sur proposition de la France et du Nigeria. Le Nigeria et le Burkino-Faso auraient également participé à l’armement des Forces républicaines, en violation de l’embargo sur les armes imposé en Côte d’Ivoire.
Dépossédé de nombreuses villes, Laurent Gbagbo ne peut plus compter sur les forces de gendarmerie pour maintenir ont autorité. Celles-ci auraient pris leurs distances d’avec le président sortant et refuseraient de prendre part aux combats si Abidjan devait être le théâtre d’une guerre civile. Ironie de l’histoire, la gendarmerie avait été la première force sur laquelle Laurent Gbagbo avait pu compter lors de son élection face à Robert Guei, qui refusait de quitter le pouvoir en 2000. Ce soir, des coups de feu sont attendus dans la commune de Cocody non loin de la Résidence officielle de Laurent Gbagbo, que des rumeurs de plus en plus fortes disent refugié avec épouse et enfants dans l’Ambassade d’Afrique du Sud à Abidjan.
Avec francesoir.fr et agences.
Commentaires Facebook