C’est le journaliste Candido Mendes, qui donne cette information ce matin dans une dépêche publiée sur le site de BLOOMBERG, rapportant des propos tenus hier, sur La Televisao Publica de Angola (Radio Télé d’État) à Luanda.
Selon le ministre Angolais des affaires étrangère George Chikoty, l’Angola s’inscrit désormais dans la même position que l’Union Africaine, rejoignant ainsi l’Afrique du Sud qui elle aussi avait fini par reconnaitre le président Ouattara ,comme vainqueur de la présidentielle du 28 novembre dernier en Côte d’Ivoire . Tout comme Dos Santos par la voix de son ministre des affaires étrangères hier sur la television publique angolaise, le président Zuma, le 17 mars dernier devant les parlementaires sud-africains avait reconnu la victoire d’Alassane Ouattara. L’Angola et l’Afrique du Sud étaient jusqu’à ce mois de mars 2011 les deux seuls véritables soutiens africains à la cause de Laurent Gbagbo.
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Côte d’Ivoire: l’Angola adopte la position de l’UA |
JACQUES THÉODORE BALIMA
Fasozine.com
Après l’Afrique du sud c’est au tour de l’Angola de retirer son soutien au président ivoirien sortant Laurent Gbagbo qui refuse de céder le pouvoir à son rival Alassane Ouattara dont la victoire à la présidentielle du 28 novembre 2010 a été reconnue par la communauté internationale. Selon Georges Chikoti, ministre angolais des Affaires étrangères, son pays s’aligne sur la position de l’Union africaine qui reconnait Alassane Ouattara comme président élu de Côte d’Ivoire. Laurent Gbagbo se retrouve, de ce fait, encore plus isolé sur le plan diplomatique.
«L’Union africaine a recommandé aux parties engagées dans la crise l’application d’un accord qui permette un gouvernement d’union et de réconciliation nationale. […] Cette position de l’organisation continentale est également celle de l’Angola», a indiqué Georges Chikoti sur la Televisao Publica de Angola, la télévision d’Etat. M. Chikoti a par ailleurs mentionné que l’Angola défend toujours la négociation pour une sortie pacifique de la crise postélectorale que connait la Côte d’Ivoire. «L’Angola continue à défendre l’option du dialogue dans la crise en Côte d’Ivoire», a-t-il indiqué.
Mais, c’est difficile d’avancer, sans risque de s’égarer, que l’Angola apporte son soutien total à l’Union africaine, car selon Georges Chikoti, son pays estime que «les institutions nationales, notamment le Conseil constitutionnel, devraient être reconnues comme unique institution qui puisse nous donner la vérité».
Le soutien de l’Angola intervient au moment où le spectre de la guerre civile est plus que jamais réel sur les berges de la Lagune Ebrié. Selon l’Onu, près de 440 personnes ont été tuées depuis le début des violences et des dizaines de milliers d’autres se sont réfugiées dans les pays voisins pour fuir les combats.
Le président nigérian, Goodluck Jonathan, dont le pays accueille les 23 et 24 mars 2011, le sommet des chefs d’Etats de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur la crise ivoirienne, a indiqué que l’institution pourrait prendre une résolution pour demander aux «Nations-Unies de prendre des mesures un peu plus sérieuses concernant la situation en Côte d’Ivoire».
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