Les drames du Japon et de la Lybie ne doivent pas nous faire oublier les violences en Côte d’Ivoire d’autant que la France a une grande responsabilité dans la guerre civile qui semble s’y installer
En effet, ses muliples menaces et l’acharnement de la communauté internationale à faire pression sur les ivoiriens pour les faire se retourner contre Gbagbo par des mesures diverses : blocage des exportation du cacao, retrait des banques, frein à l’importation de médicaments … à fait un flop et n’a réussi qu’à monter les ivoiriens les uns contre les autres.
Quelque uns se sont effectivement retournés contre Gbagbo mais un aussi grand nombre accuse Ouattara d’avoir incité à ces sanctions économique qui ont un effet directe sur le quotidien des ivoiriens.
C’était parfaitement prévisible : Elle est donc donc en partie responsable de cette guerre civile qui s’annonce – on est même en droit de penser que c’était son plan pour avoir une prétexte à son intervention pour installer son candidat au pouvoir. Elle ne fait que semblant de s’inquieter pour se dédouaner de ses responsabilité.
s’il peut y avoir un doute sur celui qui a réelement gagné les élection – il est tout à fait raisonnable de constater que au bout de 3 mois de crise et malgrès les pression de la communauté internationale, Gbagbo est toujours présent ce qui laisse supposer un certain courage des ivoiriens à le soutenir malgrès les conséquences sur leur vie quotidienne et les appels à l’intervention étrangère du camps Ouattara.
La communauté internationale qui a forcé les évènement en court circuitant les institutions ivoiriennes en se précipitant à désigner son poulain vainqueur évitant ainsi une analyse précise et publique des fraudes porte un grande responsabilité dans le dérapage du processus électoral (rappelons que ce n’est pas la commission électorale, tenu à la règle du consensus qui s’est exprimé sur les élections mais les pro Ouattarra de cette commission)
Prendre acte de la situation réelle du pays, suspendre les mesure propre à inciter à la guerre civile, et soutenir les acteurs de la société civile favorable au dialogue intercommunautaire : voilà le minimum de se que l’on pourrait attendre de la France
Jean-Paul Vanhoove
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