Don Mello dément toute implication des Forces pro-Gbagbo dans les tueries de «25 à 30 civils» jeudi à Abobo

Ahoua Don Mello, Ministre de l’Equipement et de l’Assainissement et porte-parole du Gouvernement de Laurent Gbagbo a démenti ce vendredi les accusations portées par l’Onuci contres les Forces de défense et de sécurité (Fds), fidèles à Laurent Gbagbo, au sujet des 25 à 30 civils tués jeudi à Abobo.

«Ce jeudi 17 mars, Abobo n’était pas un théâtre d’opération pour les forces régulières. C’est une zone qui est actuellement partagée entre deux factions rebelles avec des intentions très contradictoires», a précisé Ahoua Don Mello.

Le porte-parole du Gouvernement Aké N’Gbo s’explique difficilement les accusations de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci). «Pour nous c’est un complot. C’est clair et net, il y a une synergie entre l’Onu, la France, les rebelles contre la Côte d`Ivoire», a-t-il assené.

Selon Ahoua Don Mello, les auteurs de ces crimes devraient être recherchés ailleurs, pointant un doigt accusateur sur «les rebelles se réclamant de Ouattara et d’autres d’un commando invisible». Il reste persuadé que les accusations de l’Onuci n’ont qu’un objectif : «chercher désespérément des prétextes pour arracher un mandat à l’Onu pour intervenir en Côte d’Ivoire».

L’Opération des nations unies en Côte d’Ivoire a accusé les Fds, fidèles à Laurent Gbagbo d’avoir mené une attaque à l’arme lourde jeudi dans la commune d’Abobo, réputée pro-Ouattara tuant «25 à 30 civils».

Le camp de Gbagbo a exigé à la mi-décembre le départ de la mission onusienne de Côte d’Ivoire, l’accusant d’avoir pris fait et cause pour Alassane Ouattara et d’être à l’origine de la crise post-électorale, qui a enregistré ces dernières semaines un regain de violence, faisant plusieurs dizaines de tuées de part et d’autres.

Avec les Agences
afreekelection.com

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