Les FN récusent les accusations de Human Rights Watch sur les violations dans la commune d’Abobo

Secretaire a l'organisation FN

Dans un rapport de l’ONG Human Rights Watch (HRW) publié le mardi 15 mars 2011, l’organisation a rendu publiques des violations de droits de l’homme commises dans la commune d’Abobo, au nord du district d’Abidjan. Ces violations qui ont débuté depuis le 16 décembre 2010, font suite au refus de l’ancien Président de la République, Monsieur Laurent Gbagbo, de reconnaitre sa défaite à l’élection présidentielle du 28 novembre 2010.

Les Forces Nouvelles saluent la volonté de HRW de dénoncer les violations répétées des droits de l’homme en Côte d’Ivoire. Toutefois, les Forces relèvent qu’elles sont citées dans le rapport et gravement mise en cause dans les événements qui ont eu lieu dans le village Ebrié d’Anonkoua-Kouté, ayant provoqué des morts et des destructions de biens.

Les Forces Nouvelles rappellent qu’elles n’ont jamais revendiqué de présence dans la commune d’Abobo où les populations sont effectivement en proie aux violences répétées des soldats et des miliciens fidèles à l’ancien Président Laurent Gbagbo.

Les Forces Nouvelles ont revendiqué leur présence dans les localités de Zouan-houien, Bin-Houye et Toulepleu, répondant au souci de mettre fin aux violations massives des droits humains perpétrées depuis plusieurs mois par les milices et les mercenaires libériens aux services de l’ancien Président Laurent Gbagbo. Dans ces localités, les interventions des soldats des Forces Nouvelles ayant permis de chasser de la Côte d’Ivoire de nombreux combattants libériens, n’ont entraîné aucune violation de droits de l’homme.

S’agissant de la commune d’Abobo, les Forces Nouvelles invitent HRW à les blanchir rapidement, en saisissant les opportunités que lui offrent ceux qui revendiquent la responsabilité des attaques et qui, par communiqués de presse et autres interviews se sont clairement identifiés.

Les Forces Nouvelles réitèrent leur volonté de voir les nouvelles autorités politiques de Côte d’Ivoire, mettre effectivement fin à l’impunité devenue une gangrène depuis le 26 octobre 2000.

Fait à Bouaké, le mercredi 16 mars 2011

POUR LES FORCES NOUVELLES

FÉLICIEN SEKONGO
Porte-parole

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