Après les élections présidentielles de 2000, la gendarmerie nationale qui avait pris une part active à l’installation du candidat GBABO dans les locaux du palais présidentiel, disait le faire au nom d’un principe qui lui est cher, « PRO PATRI, PRO LEGUE ». C’est-à-dire pour la patrie et pour la légalité.
Pour elle, selon les renseignements internes, le candidat GBAGBO avait remporté les dites élections, dont il fallait faire respecter le verdict et l’imposer à tout le peuple, même au prix de leur sang car il s’agissait de défendre la légalité.
Aujourd’hui, devant le mutisme de ce corps d’élite face à cette violation fragrante de notre constitution depuis trois mois par ceux qui ont bénéficié de son soutien en 2000, le peuple se sent trahi dans sa grande majorité.
Notre loi électorale dit que l’organisation et la proclamation est à la charge de la CEI et il revient après au conseil constitutionnel de valider ou d’invalider ce résultat.
Notre loi, n’impose aucun délai impératif de proclamation à la CEI et n’impose aucun lieu au président de la CEI pour proclamer les résultats.
Monsieur YAO N’DRE ayant statué sur les résultats proclamés par la CEI, s’est donné le droit lui même de supprimer des régions entières pour faire changer les résultats en faveur de son ami GBAGBO, ceci est une violation grave de notre constitution.
Il pouvait alors, selon ses humeurs, faire de n’importe qui le président de ce pays car en proclamant son ami vainqueur, il n’a pas respecté la procédure électorale.
Il a foulé notre constitution au pied, il n’était ni dans la légalité et ni dans la légitimé.
La constitution n’étant plus respectée, où sont passés ses défenseurs pour la faire respecter et appliquer ?
Où est alors le principe de PRO PATRI ?, PRO LEGUE ?
Où sont nos braves gendarmes qui ont défendu la légalité en 2000 ?
Pourquoi ce silence flagrant en 2010, face à cette situation illégale et illégitime ?
Pourquoi, la gendarmerie refuse t –elle de soutenir le verdict des urnes comme en 2000 ?
Pourtant la patrie est entrain de s’effondre sous nos yeux parce qu’on triche avec la démocratie et on cache la vérité des urnes au profit du mensonge, c’est dommage.
Les enfants du pays s’entretuent sans regret parce qu’on refuse de dire la vérité, cela, est il normal ? Voulez vous défendre des cadavres ou des vivants ?
Pourquoi, faut-il vouloir imposer et faire acceptez le mensonge comme une loi?
La marche de notre nation vers le développement s’est arrêtée sous nos yeux à cause de la mauvaise foi de certains de nos frères que vous cautionner.
Pour l’honneur, il faut sauver la patrie et la démocratie.
Pour la légalité, il faut dire la vérité des urnes au peuple ivoirien, que le frère GBAGBO a perdu les élections présidentielles de 2010.
Pour nos enfants et nos petits enfants, il faut qu’on se réconcilie avec la vérité en reconnaissant la victoire d’ADO, c’est lui la légalité et la légitimité.
Vive la patrie, vive la légalité.
Vive la COTE D’IVOIRE unie derrière son excellence Alassane Dramane OUATTARA avec une armée plus forte, plus unie et plus respectée.
Petit D.
dirrylucky@yahoo.fr
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