CRISE POST ELECTORALE EN CÔTE D’IVOIRE
DÉCLARATION DU MIDEL: Mouvement Ivoirien pour la Démocratie et la Liberté
Depuis 2002, notre pays traverse une grave crise sans précédant. Nous avions pensé que les élections devaient y mettre un terme, mais hélas, nous constatons que nous sommes dans un bourbier et cela se traduit chaque jour par des assassinats lâches à l’actif d’individus ivres de sang a la solde d’un pouvoir liberticide dirigé par un certain Laurent Gbagbo. Car ce dernier, se prenant pour un messie venu sauver la Côte d’Ivoire, continue d’empoisonner la vie aux Ivoiriens. Mal recroquevillé sur ses orteils après une élection qu’il a brillamment perdue, ce faux démocrate continue de croire, que les mortels survivront un jour à leurs derniers jours.
Nous au MIDEL, nous avions toujours décrié le fait que l’Accord Politique de Ouaga n’était pas la solution a la crise ivoirienne, mais un simple moyen de faire perdurer la souffrance des Ivoiriens et qui permettait a GBAGBO d’échafauder d’autres stratégies pour se maintenir au pouvoir. Pour donner une consistance à sa tricherie, il était obligé de se lier d’amitié avec Soro Guillaume. Le MIDEL pense que malgré les roublardises de Gbagbo, les élections ont pu avoir lieu et cela a donné un vainqueur, en la personne d’ALASSANE DRAMANE OUATTARA. Mais, voilà, prenant les Ivoiriens pour des niais, Laurent Gbagbo veut se moquer du monde avec la décision de son frère co-fondateur du FPI, Yao N’DRE, président du conseil constitutionnel, de le fabriquer président de la Côte d’Ivoire. Yao N’dré, voilà un qui a étudié le droit dans sa pure droiture, mais qui vient l’appliquer totalement à l’envers. Comme si, honnêtement, son leader pouvait remporter des élections proprement préparées en Côte d’Ivoire, telles que nous venons de les vivre.
DE LA NESSITE DE SAUVER LA DEMOCRATIE EN CÔTE D’IVOIRE
Toute élection présidentielle dûment organisée dans les normes de la démocratie, doit nécessairement donner un vainqueur. Celle que la Côte d’Ivoire vient d’organiser, avec au départ 14 candidats, a donné au final comme vainqueur Alassane Ouattara. Voilà pourquoi le MIDEL associe sa voix à celle de tous ceux qui ont reconnu Ouattara comme président de la Côte d’Ivoire en remplacement de Laurent Gbagbo, pour sauver notre jeune démocratie. En réalité le président sortant n’a pas la personnalité requise (en termes de sagesse) pour diriger la Côte d’Ivoire et ressouder les Ivoiriens. Durant ces dix dernières années passées sous sa coupole, il a étalé toute sa carence à diriger une nation comme la Côte d’Ivoire. Son départ reste donc la priorité. Mêmes les derniers sorciers qui s’agitent dans une sorte de compassion pour lui, ne le font que dans la pure défense de leurs intérêts. La morale humaine nous recommande d’aller vers un idéal de démocratie, et nul ne saurait démontrer le contraire de ce que les Ivoiriens dans leur majorité ont réclamé dans les urnes. C’est bien dans cette optique, que le MIDEL encourage VI-VE-MENT les éléments des FDS convaincus de la nécessité de la démocratie, et au nom de leur honneur républicain, à rejoindre dare dare les membres du ‘’COMMANDOS INVISIBLE’’, les vrais soldats loyalistes. Le caractère irréversible de notre démocratie vous impose de ne pas être à la solde de quelque esprit que ce soit, fût-il chef d’Etat ou souverain commandant de la terre.
UN PIĖTRE PSEUDO DÉFENSEUR DE TOUTE L’AFRIQUE APRĖS LE DECÉS DE SA REFONDATION
Quand on refuse d’assumer sa défaite, c’est qu’on est prêt à accepter son indignité comme une belle responsabilité envers et contre tous. Le cas est toujours vivant chez nous en Côte d’Ivoire. Venu de façon fracassante sur la scène politique avec un fringuant slogan de refondation, donc de renouveau sur la langue, Laurent Gbagbo n’a pu donner un contenu réel à son idéal politico-économique. La Refondation a sombré sous le poids du sang des Ivoiriens, et ensevelie sous le drap de la mauvaise gouvernance. Le chef étant nul, tout le reste a bu la lyre de la nullité, et la Refondation s’est effondrée. Mais comme il faut survivre, Laurent Gbagbo s’est forgé un dessein nouveau dans l’international, mais pas n’importe où, du côté du pan qui fâche, qui écorche : la défense de la dignité et des indépendances africaines. Voilà donc notre président refondateur devenu subitement le défenseur de toute l’Afrique, à la tête de ces Africains toujours mécontents de leur indépendance, même après un demi-siècle. Malheureusement, il se trouve encore des âmes pour danser cette musique rétrograde avec lui. Mais au MIDEL, nous disons que notre pays n’a aucun problème d’indépendance aujourd’hui, les vrais défenseurs de l’Afrique colonisée ont fait leur bagage depuis belle lurette, après leur honorable combat. De ce fait, monsieur Gbagbo ne peut pas être LUMUMBA, et se prévaloir de la lutte de ce grand homme, c’est le spolier. La thèse défendue par Gbagbo ne nous intéresse point, l’important restant son départ du pouvoir pour que notre pays renoue avec la Paix et le Développement. Et tant qu’il reste cramponné à cette fausseté internationale, aucune médiation ne pourra le convaincre à s’écarter. Combien de médiations ont déjà fait les frais de son rêve anachronique ? Mais nous le savons tous, GBAGBO accepte une médiation juste pour respirer un peu et gagner du temps, car chaque jour qui passe, il grignote quelque chose sur le temps que le peuple a confié à ADO pour le diriger. Nous savons tous aussi que depuis que GBAGBO a dit ”CEST SUR MON CORPS QUE ADO VA PASSER POUR ÊTRE PRESIDENT”, alors tous ceux qui se disent médiateurs dans la crise ivoirienne, perdent leur temps, ou, du moins, viennent ‘’prendre pour eux ‘’ c’est-à -dire de l’argent que GBAGBO distribue en longueur de journée en vue de paraître pour ce qu’il n’est plus réellement.
POSITION DU MIDEL FACE AU BANDITISME DE GBAGBO
Les agissements de Gbagbo ne sont ni plus, ni moins que du banditisme plat. C’est pourquoi le MIDEL s’en indigne et dit :
LE MIDEL condamne avec la dernière énergie les atrocités qui ont cours en ce moment en cote d’ivoire, et dénonce l’attitude de certains pays qui cherchent a faire du business au moment où les Ivoiriens pleurent leur morts.
LE MIDEL souhaite la mise en place d’un comité de vraies victimes de guerre, en remplacement de ceux qui sont venus s’enrichir sur leur dos.
Le MIDEL, par ailleurs, souhaite la mise en place d’une alliance des démocrates épris de justice pour combattre et préserver les acquis démocratiques de la cote d’ivoire.
Pour le MIDEL (Mouvement Ivoirien pour la Démocratie et la Liberté) :
GOHI Drigoné Faya, président
Amidou Konaté, adjoint
Email: info@midel-inter.org
site: www.midel-inter.org
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