L’Intelligent d’Abidjan
Le recours d’Eugène Diomandé dans son contentieux avec Nizar Dalloul a été jugé recevable par la justice ivoirienne, qui y a fait droit. Ainsi le Conseil d’administration a été jugé illégal et ses décisions ont été suspendues. Dans la foulée sur la base de lourds soupçons de malversations et d’abus de biens sociaux de l’actionnaire principal, un expert comptable qualifié a été nommé pour mettre de l’ordre dans la gestion. Dès lundi, la décision devrait être signifiée. Ayant appris cela, les travailleurs ont sauté de joie et ont loué le Seigneur d’avoir permis que l’Ivoirien Eugène Diomandé ne soit pas un autre Koffi Bergson. Au moment où tout ce qui est banque et entreprise étrangère en Côte d’Ivoire, ferme, c’eut été un mauvais signal. Sentant venir le danger lié aux révélations du cabinet d’audit des 3 exercices de Comuim, Nizar Dalloul a pris la poudre d’escampette pour échapper à la justice ivoirienne, après avoir payé seulement au comptant une partie du personnel. Le trafic d’influence qui avait consiste à utiliser le nom de madame Gbagbo a échoué. En clair, jusqu’à nouvel ordre l’épouse du président Gbagbo n’a rien à voir avec le dossier. Et Nizar Dalloul apprendra à ses dépends qu’on ne peut pas spolier impunément un citoyen honnête, en s’attachant les services d’un avocat fut-il proche du pouvoir politique. L’homme qui n’est pas au bout de ses peines, figure sur un projet de liste de sanction de l’Union Européenne. En attendant, Eugène Diomandé vient d’être réhabilité par la justice ivoirienne, qui n’a fait que dire le droit. En définitive, l’homme d’affaires Eugène Diomandé est au-dessus de tout soupçon et reste loin de tout activisme anti-Gbagbo, anti-Ouattara, comme des esprits chagrins avaient tenté de faire croire. Vive Eugène Diomandé pour que Koz vive ! Signalons que le PCA de Comium se trouve en ce moment à Singapour, à la recherche de nouveaux partenaires pour injecter des fonds au sein de l’entreprise.
Ismaël Dembélé
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