L’artiste musicien Fréderic Ehui Meiway a été reçu en audience le 17 février 2011, par le Président du Pdci-Rda Aimé Henri Konan Bédié à l’Hôtel du Golf, selon le service de communication de Bédié. Au terme de cette rencontre, Meiway a fait la déclaration suivante.
»Je suis Ivoirien, de surcroit ivoirien amoureux de son pays. Je me devais de m’inquiéter pour la situation qui prévaut dans mon pays. Je vis à l’extérieur de la Côte d’Ivoire depuis plusieurs années. Jusque-là, depuis que la crise post-électorale s’est déclenchée, je n’étais pas volontairement isolé du pays. C’est au vue des sollicitations dont je suis l’objet et au regard des concerts que de faisais un peu partout dans le monde. J’étais loin de mon pays et j’avais décidé de venir ces jours-ci vivre les réalités, écouter entendre et m’inspirer de tout ce qui se passe ici sur place pour pouvoir m’exprimer.
C’est dans ce cadre-là que je suis venu soutenir mes frères et sœurs ici à l’hôtel du Golf parce qu’on sait que c’est une zone isolée de la Côte d’Ivoire et ses frères et sœurs sont des Ivoiriens. Je suis venu leur exprimer mon soutien et leur dire que je suis de cœur avec eux dans cet isolement. Je suis d’une âme judiciaire si je puis m’exprimer ainsi. Je n’aime pas voir les opprimés, les oppressés. C’est ce que je suis venu échanger avec le président Bédié dans ce cadre là, lui adresser mes félicitations et lui souhaiter bon combat après l’assaut final parce que Dieu ayant décidé qu’on ait un vainqueur, donc à l’issue de cet assaut final, qu’on retrouve cette Côte d’Ivoire unie qu’il a lui-même unie au sein du RHDP. Je crois que si le président Bédié ne l’avait pas voulu, on n’aurait pas cette alliance. Il est à féliciter et je suis venu le lui exprimer.
Bédié m’a dit qu’il était très fier et m’a rassuré que c’était son combat. Le combat du président Bédié, c’est l’unité de la Côte d’Ivoire. On sait que ce pays a perdu plusieurs années de travail et aujourd’hui le travail qu’on doit faire, est un travail énorme et cela ne peut se faire que dans l’unité, avec toutes les forces vives de la nation et c’est ensemble qu’on va certainement arriver à faire redémarrer ce pays qui reste toujours un exemple et une vitrine pour l’Afrique. Et ce travail énorme qui reste à faire ne peut se faire que dans l’unité.
J’ai toujours estimé que celui qui se bat peut perdre, mais celui qui ne se bat pas a déjà perdu. J’ai décidé de me battre parce que mon pays va très mal. J’aime mon pays et je l’ai toujours dit à la presse. Je ne suis pas patriote parce qu’aujourd’hui, en Côte d’Ivoire on sait ce que ça veut dire. Je suis peut-être nationaliste, mais c’est un jeu de mot parce que les deux vont ensemble. Je reste persuadé qu’il y a un combat à mener et celui qui a peur ne peut pas les mener. J’assume mes idées et j’assume tout ce que je fais et aujourd’hui je suis prêt à aller au président Gbagbo. Il faut qu’on s’unisse, il faut qu’on se rassemble pour travailler ensemble parce que ce ce pays a besoin de toutes ses forces vives. Je ne veux pas avoir un discours partisan, mais soutiendrai toujours tous ceux qui veulent reconstruire la Côte d’Ivoire avec des idées positives, mais pas des idées de division. Je n’ai pas peur, sachez que j’assume mes idées ».
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