Standard Chartered Bank et la Sgbci ferment, Le Temps insulte Nicolas Sarkozy

L’information qui suit aurait pu paraître banale, s’il n’y avait pas eu de précédent fâcheux. En effet, la Bicici et la Citybank ont, depuis le lundi 14 février 2011, fermé leurs agences sur toute l’étendue du territoire ivoirien. Suspension provisoire ou définitivement ? Toujours est-il que cette attitude répond moins à des problèmes techniques, qu’à la volonté du gouvernement français, de Nicolas Sarkozy, de vouloir étouffer financièrement le pouvoir légal d’Abidjan. Et assurément affamer les populations de Côte d’Ivoire. Comme si la fermeture de ces deux établissements financiers ne suffisait pas, la Standard Chartered Bank vient de cadenasser ses portes. Suspendant ses activités jusqu’à nouvel ordre. Quand la Sgbci s’apprête à son tour à emboîter le pas aux trois banques exerçant à Abidjan et à l’Intérieur du pays. Aussi, tout comme la Bicici et la Citybank, la Sgbci a-t-elle reçu des instructions fermes depuis Paris. Lui intimant l’ordre de fermer ses portes avant la fin de mois de février 2011.

Ces fermetures en cascade des goussets et la projection de la Générale de se claquemurer elle aussi, obéissent-elles à la volonté de Sarkozy d’accompagner la révolution (morte) de l’ex-Premier ministre Guillaume Soro ? les Ivoiriens sont avertis. Toujours est-il que Nicolas Sarkozy a véritablement décidé de verrouiller les comptes des opérateurs économiques, qui ne sont forcément pas des Ivoiriens. Sans scrupule. Pourvu que cela participe à la réussite de son plan diaboliquement conçu pour tenter d’occasionner le départ du président Laurent Gbagbo du pouvoir. Au profit de son ami qu’il veut imposer au peuple souverain de Côte d’Ivoire. Sans se rendre compte que c’est l’image d’Alassane Dramane Ouattara qui ne passe pas dans le pays.

Après donc ses menaces infructueuses qui l’ont rendu très ridicule aux yeux de ses concitoyens qui, n’auraient, pour rien au monde, tenter de s’ingérer aussi maladroitement dans la crise ivoirienne. Mais toute honte bue, l’adepte du bling-bling français est en train de réussir à faire de la Bicici Bnp Parisbas, de la Citybank de la Sgbci et peut-être même toutes les filiales françaises, ses instruments de l’esclavagisme en Afrique. En posant ce geste brutal, inhumain et malhonnête à l’égard de leurs millions de clients en Côte d’Ivoire et dans la sous-région. Ces clients ont donc tout intérêt à se précipiter vers les services de cette banque, aux fins de délocaliser leurs comptes. Avant qu’il ne soit trop tard.

Frimo D. Koukou
koukoudf@yahoo.fr
Le Temps

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