France-Côte d’Ivoire – Les fermetures provisoires des filiales des banques françaises en Côte d’Ivoire sont la conséquence du refus du président sortant, Laurent Gbagbo, de tenir compte du résultat de la présidentielle du 28 novembre dernier, a affirmé jeudi à Paris le porte-parole adjoint du ministère français des Affaires étrangères, Mme Christine Fages. S’exprimant au cours d’un point de presse, elle a estimé que les mesures de fermeture de ces filiales étaient des «mesures appropriées» dictées par la crise post-électorale ivoirienne.
«La France soutient et applique les sanctions adoptées par l’Union européenne contre les entités qui soutiennent Laurent Gbagbo», a déclaré Mme Fages.
Après la Banque internationale pour le commerce et l’industrie en Côte d’Ivoire (BICICI), filiale de la BNP PARIBAS, la Société générale de banques en Côte d’Ivoire (SGBCI), filiale de la Société générale, a annoncé mercredi la suspension de toutes ses activités en Côte d’Ivoire.
Les deux filiales justifient l’arrêt de leurs activités par l’existence «d’une confusion juridique et réglementaire» à cause de la situation politique du pays.
Pana 17/02/2011
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