En ma qualité d’intellectuel, de chroniqueur, d’écrivain, de libre citoyen ivoirien, d’éveilleur des consciences endormies et comme un aumônier militaire, dans cette contribution :
J’interpelle tous les militaires ivoiriens à se ressaisir pour jouer, rapidement, leurs rôles républicains d’arbitres (et non de courtisans, d’acteurs et de partisans politiques) dans la très grave et profonde crise politique actuelle orchestrée par le Président Laurent GBAGBO qui refuse sa défaite électorale du 28 novembre 2010, (Défiant la Démocratie, la COTE D’IVOIRE, la CEDEAO, l’Union Africaine, l’ONU et les Grandes Puissances ), et qui souhaiterait s’appuyer sur notre Digne et Noble Armée pour l’installation de sa dictature socialiste, patriotique, clanique, tribaliste et xénophobe :
Naguère corps d’élites et fierté nationale, sous les règnes respectifs des Présidents Félix HOUPHOUET-BOIGNY et de son digne successeur, l’Homme de la Paix, le sphinx Henri KONAN BEDIE, l’armée nationale de COTE D’IVOIRE, en dix(10) ans de règne du président Laurent GBAGBO, est devenue un nid de déshonneur, que dis-je, un repère de voyous, de miliciens, de chiens de guerres étrangers (libériens, angolais et autres), de patriotes violents et sanguinaires, de militaires xénophobes et tribalistes, Sans honneur et ni foi, assoiffés de biens matériels, d’argent et de sang, exécutant aveuglement et inconsciemment, leurs bals des vautours et les ordres diaboliques, ténébreux, dictatoriaux, sectaires de leur Seigneur et Gourou Laurent GBAGBO, plongeant ainsi, honteusement et piteusement, la nation ivoirienne dans la déchéance, dans les abîmes et dans les vallées de la mort !
COTE D’IVOIRE, qu’as-tu fait au « Très Bon DIEU-TOUT-PUISSANT », pour mériter cette grande humiliation ?
En effet, et pour ceux et celles qui douteraient ou qui ne le sauraient pas encore, directement ou indirectement, depuis décembre 1999, des Militaires ivoiriens, tous corps confondus, sont des complices notoires et des associés connus des hommes politiques, Qui, ensemble avec leurs dits macabres partenaires, ils ont exécuté trois(03) maudits coups d’état au détriment du vaillant peuple ivoirien :
1. Le premier coup d’état militaire de noël 1999 du Général Robert GUEI:
Pour rappel historique, la République de COTE D’IVOIRE a été malheureusement initiée dans les Nations instables à coups d’état, le 24 décembre 1999.
En effet, nous étions à seulement dix(10) mois des élections présidentielles d’octobre 2000, et de « ténébreux opposants politiciens » au régime du Président Henri KONAN BEDIE, ont divisé, banalisé et instrumentalisé des Militaires ivoiriens (avec le Général Robert GUEI à leur tête), pour renverser ledit Président ci-dessus et son régime :
D’après des membres influents de la défunte junte militaire, le Président Laurent GBAGBO et son Parti Socialiste, le Front Populaire Ivoirien(FPI) seraient les principaux commanditaires et bénéficiaires dudit coup d’état !
L’Histoire nous le dira et nous éclairera, mieux, un jour…
2-Le Deuxième Coup d’état militaire du 25 Octobre 2000 de la gendarmerie d’AGBAN contre le Général GUEI.
Le Règne du Général GUEI et de sa Junte militaire (ce que j’appelle la Deuxième République) a duré dix (10) longs et pénibles mois : Pressé de vouloir confisquer rapidement le Pouvoir Suprême, le Général GUEI et sa junte (arrêtent imprudemment le processus électoral) en s’autoproclamant vainqueurs du scrutin présidentiel et organisent leur cérémonie d’investiture le 24 octobre 2000. Le même jour, répondant à l’appel à la révolte et à l’insurrection populaires lancé par le Candidat Laurent GBAGBO (déclaré battu par la junte militaire), des jeunes patriotes et des gendarmes du Camp d’AGBAN, après plus de vingt quatre(24) heures de tirs nourris aux Armes Lourdes, chassent du Palais Présidentiel, le Général GUEI et sa junte militaire. Dans des conditions douteuses, calamiteuses et sanguinaires, aux plans juridiques et humanitaires, le Président Laurent GBAGBO est également investi au Pouvoir Suprême !
Il est à souligner et à noter que :
Pour le Président Laurent GBAGBO, son Parti le FPI et ses Adeptes, c’est ce même schéma et mécanisme d’octobre 2000 qui a été « copié et collé » à la proclamation des résultats du vote du 28 novembre 2010 :
Usurper, voler ou arracher le Pouvoir Suprême Ivoirien, par la violence, la révolte et l’insurrection populaires et populistes, avec la complicité des Militaires, des Milices, des chiens de guerres et des patriotes violents, tribalistes et sanguinaires !
Heureusement pour la démocratie que les hommes et les contextes, ont changé, car en novembre 2010, le processus électoral est placé sous mandat de certification de l’ONU : ce qui n’était pas le cas en octobre 2000 !
3-Le Troisième Coup d’état militaire de la Garde Républicaine du 28 novembre 2010 :
Laurent GBAGBO défie le Monde entier, s’accrochant, s’appuyant sur sa Garde Républicaine très surarmée, dit-on, sur ses milices, ses chiens de guerres et ses patriotes violents et sanguinaires…
Qu’on le veuille ou pas, l’adage qui dit que les chiens ne changent jamais leurs manières de s’asseoir, sied à merveille au Président Laurent GBAGBO, à son Parti politique le Front Populaire et à tous ses Adeptes fanatisés, instrumentalisés, manipulés et gonflés à blocs, comme des membres d’une Secte de sorcellerie, pour détruire la COTE D’IVOIRE et l’enfoncer dans les crises sanguinaires, violentes, intempestives, incongrues, saugrenues et presqu’imbéciles :
-Vous rappelez-vous, encore, de leurs différents slogans et « cris de guerres » ?
-« Il y a rien en face… »
-« On gagne ou on gagne… »
-« Si GBAGBO perd, nous entrons en rébellion… »
-Etc.…
Conclusion :
Selon Moi, la longue crise ivoirienne actuelle dure parce que les Hommes et les Femmes d’Honneur de l’Armée Nationale de COTE D’IVOIRE se taisent pour le moment et n’ont pas encore dit leurs derniers mots, ni posé leurs premiers actes d’arbitres républicains…
Je persiste et je signe que la solution de la crise actuelle est militaire : elle se trouve au sein de notre armée nationale, entre les mains des vrais et nobles militaires ivoiriens qui doivent impérativement jouer leurs rôles d’arbitres comme, tout récemment leurs collègues de Tunisie ou d’Egypte.
Au moment ou je rédige ce texte, je viens de lire qu’en seulement deux mois de crise(décembre et janvier), il y a eu près de cinq cents(500) morts, plus de mille(1000) blessés et Trente mille(30.000) Réfugiés ivoiriens au Libéria.
Face à la démocratie, à la situation humanitaire, aux morts, à la violence et à la dictature, nos vaillants militaires ivoiriens ne doivent pas rester indifférents, sans jamais jouer leurs rôles républicains d’arbitres….Y a-t-il encore des militaires d’honneur dans l’armée nationale de COTE D’IVOIRE pour rétablir la République ?
TANOH NIAMKE, Diplomate, Ecrivain,
Blogueur et Chroniqueur Diplomatique
Prix du Meilleur Diplomate Africain Internaute.
Fondateur et Administrateur de :
-Diplomatie Sans Frontières,
-Ivoiriens Sans Frontières,
Précédemment :
-Conseiller Technique Chargé de la Coopération et de la Francophonie,
-Chargé de Mission au Conseil de l’Entente,
Chargé de Mission au Ministère des Postes et Télécommunications,
-Diplomate, respectivement au Brésil, en Israël, en Corée du Sud et en France.
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