Abidjan – l’état major pro-Gbagbo dément l’arrestation du lieutenant colonel Lacina Doumbia

Le Cema

L’état major des forces pro-Gbagbo dément l’arrestation d’un officier supérieur

APA-Abidjan (Côte d’Ivoire) L’Etat major des forces de défense et de sécurité (FDS), restées fidèles au président Laurent Gbagbo dont le départ du pouvoir est réclamé par la communauté internationale, a démenti vendredi avoir mis aux arrêts le lieutenant colonel Lacina Doumbia comme relayé par un journal dans sa livraison de ce jour.

« L’Etat major des armées assure les populations que le lieutenant colonel Doumbia Lacina, chef de corps du premier Bataillon d’infanterie implanté au nouveau camp d’Akouédo, a toujours été à son poste et y sera encore après la parution de cet article mensonger » a déclaré le colonel Hilaire Babri Gohourou.

« Cet officier de grande valeur », a-t-il rappelé « vient d’ailleurs de participer à une réunion de commandement le mercredi 9 février 2011 au premier bataillon du génie basé à Adjamé » aux côtés du commandant des forces terrestre, le général Détoh Létoh.

Le général de corps d’armée, Philippe Mangou, chef d’Etat major des forces de défense et de sécurité « s’insurge contre ce genre d’affabulation portant délibérément atteinte d’une part à l’honorabilité et à l’mage des personnes ainsi diffamées et d’autre part à l’éthique de fonctionnement de l’institution militaire ».

Selon le porte parole des FDS, le général Mangou, « s’élève également contre les informations tendancieuses contenant dangereusement en elles des germes de division comme celle donnée par le journal Nord Sud Quotidien.

Enfin, a-t-il ajouté « l’état major rappelle à tous les journalistes exerçant sur l’ensemble du territoire national désireux de s’informer avec précision sur les armées ivoiriennes et leurs activités que l’Etat major des armées se tient à leur disposition ».

Le président sortant, Laurent Gbagbo, refuse de céder le pouvoir à son rival Alassane Ouattara, dont la victoire a été déclarée par la Commission électorale indépendante, validée par les Nations unies, mais rejetée par le Conseil constitutionnel ivoirien dirigé par un proche de Gbagbo.

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