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Laurent Gbagbo a accumulé des milliards et des milliards de FCFA depuis 2009, pour préparer les élections et l’éventualité d’une guerre de cent ans…Enquête.
Après une série d’enquête sur la filière cacao, nous voici à l’épilogue de ce dossier épineux : le rôle des Ivoiriens, des Franco-Ivoiriens, des Franco-Libanais, des Indiens et des multinationales qui ont aidé Laurent Gbagbo a accumulé des milliards et des milliards de FCFA depuis 2009, pour préparer les élections et l’éventualité d’une guerre de cent ans…
Dans notre numéro Les Afriques à paraître le jeudi prochain, à lire une enquête exclusive consacrée aux réseaux qui participent au financement de Laurent Gbagbo. Un système opaque qui va de la Chambre de commerce présidée par Jean Louis Billon (un récent anti-Gbagbo) au groupe Bolloré, via le transitaire SDV SAGA, SIFCA. Nous passerons en revue le rôle de certains exportateurs comme le couple Olam –Outspan. Un schéma cacao reproduit probablement pour le pétrole, le diamant et l’or et certaines importations comme le riz.
Si on ajoute des commissions sur tous les emprunts (on parle de 10%) et les sous déclaration des arrivées au port, on obtient un financement conséquent qui peut permettre au pouvoir de Gbagbo de tenir encore quelques temps. Parmi les personnes morales et physiques dont les rôles, directs ou indirects apparaissent dans cette enquête : Charles Koffi Diby, brillant ministre de Finances sous Gbagbo aujourd’hui dans le camp de Alassane Ouattara. Dans quelles conditions, ce technocrate a renégocié les dettes de son pays à l’aide de certaines sociétés londoniennes ? Quels rôles jouent Marcel Gossio, du port d’Abidjan, Désiré Dalo, actuel ministre des Finances, Gilbert Anoh, Ginette Donwahi, Aubert Zohoré ? Une question reste donc entière : pourquoi la France, malgré son empressement à reconnaître la victoire d’Alassane Ouattara, ne fait pas pression sur ses propres multinationales en Côte d’Ivoire ?
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