Les fondateurs des établissements privés laïcs de Côte d’Ivoire asphyxiés financièrement ont décidé de fermer leurs écoles. C’est l’information capitale sortie de l’assemblée générale extraordinaire qu’ils ont eue, hier, au siège de la Fédération nationale des établissements privés laïcs de Côte d’Ivoire(Feneplaci) sis aux 2 Plateaux. Les échanges avec l’ensemble des fondateurs ont été conduits par Marguerite Kadio, présidente fédérale de la Feneplaci. A l’occasion de la conférence de presse tenue avec la presse, Maurice Bamba, secrétaire général de la Feneplaci, faisant le point de la rencontre, s’est voulu très clair. « Si d’ici la fin du mois de février, l’Etat ne paye pas les 21.804.000.000 en attente de payement au trésor, nous fermons nos établissements ». Selon la présidente Fédérale, « Depuis la situation politique, les parents d’élèves n’arrivent plus à payer les frais de scolarité de leurs enfants, l’Etat aussi qui nous doit depuis, n’arrive plus à nous payer et les établissements sont asphyxiés financièrement, ils n’arrivent plus à faire face à leurs charges et nous sommes traqués par les services des impôts. Nous sommes en situation de faillite due à l’Etat et nous sommes obligés de fermer nos établissements. Ce que nous demandons aujourd’hui, c’est le payement de 21.804.000.000 » exigent les responsables de la Feneplaci. Faisant le point des arriérés de l’Etat aux fondateurs, pour Tiémoko Gohidé, conseiller de la présidente fédérale, « Ce qui est en attente de payement au trésor s’élève à 21.804.000.000.
Depuis le mois de septembre 2009, aucun paiement n’a été fait au profit des écoles privées. Les passifs visés s’élèvent à 12.547.248.631 et les passifs non visés en attente de régulation sont estimés à 6.897.453.000. Au total, ce sont 41.248.701.631 que l’Etat reste devoir aux fondateurs d’établissements privés laïcs ». Le délai de fin février laisse le temps aux autorités pour sauver ce qu’il reste de l’école.
Jean Prisca
Le Nouveau Réveil
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